Politique
Retour20 janvier 2017
Un organisme de la région qualifie la hausse du salaire minimum de dérisoire
L'Association Coopérative d'Économie Familiale (ACEF) Rimouski-Neigette et Mitis qualifie de dérisoire l'annonce faite par le gouvernement du Québec, ce 19 janvier, de hausser le salaire minimum à 12,45 $ l'heure, dans 4 ans, pour arriver ainsi à 50 % du salaire horaire moyen.
Pour l'organisme de défense des intérêts des consommateurs, qui accueille défavorablement mais sans surprise cette décision et qui appuie la campagne pour une hausse à 15 $ l'heure, le plan de hausse qui prévoit une première étape de 0,50 sous le 1er mai 2017, représente des « peanuts ».
« Les augmentations répétées et à venir au niveau des tarifs des services publics, des loyers et du panier d'épicerie ne sont pas comblées par le maigre effort consenti par le gouvernement », déplore Chantal Lapointe, directrice de l'ACEF.
« Pour atteindre un salaire minimum à 15 $ l'heure, le gouvernement Couillard veut attendre que le salaire moyen soit à 30 $ l'heure, ce qui pourrait se faire vers 2029 ! Ridicule ! », ironise Mme Lapointe. « À ce moment-là, 15 $ de l'heure, ce sera de toute façon devenu insuffisant pour sortir de la pauvreté ! »
L'ACEF est un organisme communautaire, qui travaille depuis 24 ans à l'éducation budgétaire et à l'aide aux consommateurs qui cherchent des solutions pour résoudre leurs difficultés financière.
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