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03 février 2017

Le Centre de santé souhaite se coller aux meilleures pratiques

SPECTRE DE L'AUTISME. Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent dit faire bonne figure à l'échelle provinciale quant aux services rendus à sa clientèle de jeunes vivant avec un trouble du spectre de l'autisme, mais reconnaît qu'il y a encore du travail à accomplir.

Le directeur du programme en déficience intellectuelle, troubles du spectre de l'autisme et déficience physique au CISSS, Éric Saint-Laurent, indique que le nombre moyen de jeunes desservis est de 22, tandis qu'ailleurs la moyenne est de 12. L'établissement souligne aussi sa performance quant à la vitesse de prise en charge des cas.  Elle dit préconiser une approche personnalisée pour offrir du soutien aux parents qui sont en attente d'une prise en charge du dossier. Le délai moyen est de 67 jours au Bas-Saint-Laurent, ce qui est en deçà de la cible ministérielle de 90 jours. « Est-ce qu'on dessert bien notre clientèle? Oui. Est-ce qu'on est parfait? Non. On doit toujours s'améliorer. »

Est-ce qu'on dessert bien notre clientèle? Oui. Est-ce qu'on est parfait? Non. -Éric Saint-Laurent

Le CISSS a procédé, à l'automne, à la révision de son offre de services dans le but de se coller aux meilleures pratiques. Une dizaine de postes permanents ont été créés. « Avant, lorsqu'un enfant qui avait besoin du programme d'intervention comportementale intensive, c'est un éducateur sur la liste de rappel qui venait. L'arrivée de ces professionnels amènera le développement d'une expertise et c'est ce qu'on voulait », précise Éric Saint-Laurent.

20 heures

Selon l'Institut national d'excellence en santé et services sociaux, il faut un minimum de 20 heures par semaine de temps de contact entre l'enfant et l'intervenant afin que l'intervention comportementale intensive soit efficace. Le CISSS, précise que les 20 heures doivent être réparties sur différents professionnels.

« On ne parle pas nécessairement de 20 heures juste pour un éducateur spécialisé. Et bien sûr on ne calcule pas les heures où les parents vont réaliser des exercices avec leur enfant. C'est uniquement l'intervention de la part des professionnels. C'est important de dire que chaque enfant a des besoins particuliers et une capacité différente d'absorber l'intervention. Lorsqu'on fait un plan d'intervention, on fixe les objectifs selon les besoins, et chaque trois mois, c'est révisé », mentionne M. Saint-Laurent.

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