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Retour17 mars 2017
Mont-Joli remet en question le dernier recensement de Statistique Canada
RÉVISION. La Ville de Mont-Joli remet en question le dernier recensement de Statistique Canada, qui fait état d'une baisse de 5,8 % de sa population entre 2011 et 2016, alors que l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) parle plutôt d'une diminution de 2,2 %.
« On pense qu'il y a erreur. Statistique Canada a accueilli notre demande et va continuer de creuser la question » confirme la mairesse Danielle Doyer. « À notre idée, il y a une centaine de logements qui se sont retrouvés dans Price. Notre baisse correspond exactement à la hausse de population de cette municipalité. D'ailleurs comment se fait-il que la population diminue partout dans La Mitis, sauf à Price. Ça soulève des questions » mentionne madame Doyer.
C'est autant en aval qu'en amont que ça nous cause du trouble. Si c'est faux, c'est pernicieux. -Danielle Doyer
Selon la mairesse de Mont-Joli, un tel portrait nuit au développement de sa ville. « On se débat pour dire aux gens de venir s'installer chez nous, beaucoup de choses ont été faites (carrefour giratoire, village relais, hôtel en devenir, allongement prochain de la piste de l'aéroport, etc.), on a de beaux projets qui s'en viennent mais comment convaincre une entreprise, un commerce, une industrie de venir s'établir ici, si en même temps le marché ne semble pas là » souligne Danielle Doyer. « C'est autant en aval qu'en amont que ça nous cause du trouble. Si c'est faux, c'est pernicieux » ajoute-t-elle.
La municipalité de Grand-Métis a également adressé une demande de révision à Statistique Canada, confirme la directrice générale Chantale Tremblay. Si l'on se fie au dernier recensement, la population de Grand-Métis aurait décliné de 29,5 % entre 2011 et 2016 pour s'établir à 167 personnes, ce qui ne reflète pas la réalité selon madame Tremblay.
Dans un échange de courriels, le conseiller Jacques Vachon nous a référée à un décret 2017 de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).
On ne peut toutefois comparer les données des décrets successifs car la méthodologie a changé au cours des dernières années et les données ne sont pas révisées annuellement comme le sont les estimations de population pour le Québec produites par Statistique Canada, prévient l'ISQ.
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