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04 avril 2017

La Couronne réclame une peine de 18 mois de prison contre François Labrie

La procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu, réclame une peine de 18 mois de prison suivie d’une période de probation de deux ans pour François Labrie, 61 ans, coupable d’avoir eu en sa possession 144 boutures de cannabis dans le but de trafic, le 19 mai 2015 à sa résidence de Saint-Guy.

Le rapport prépénal de François Labrie soulève des interrogations auprès de l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, qui a fait témoigner son client au stade des représentations sur sentence. Contrairement à ce qui dit le rapport, François Labrie assure qu’il n’a pas de problème de toxicomanie. Il dit qu’il a travaillé de 1989 à 2013 pour le même employeur à Granby où il était gérant-vendeur en matériaux de construction. En 2013, il a quitté son emploi pour s’installer dans la maison qu’il venait d’acheter à Saint-Guy, son village natal. Après avoir utilisé le temps de son chômage pour restaurer la maison, il a éprouvé des difficultés à se trouver un emploi dans la région.

M. Labrie a purgé une peine importante de détention de 54 mois en 1988 pour du trafic de cocaïne. « J’ai eu un problème de consommation de cocaïne dans les années ’80, mais plus maintenant. Je fume un joint par semaine ou aux deux semaines», dit-il.

L’accusé explique avoir fait des téléphones pour trouver des boutures de cannabis pour le fils de sa conjointe du temps, à la demande de cette dernière. Il raconte avoir été cherché les plants quelques jours avant la perquisition policière et les avoir mis dans son garde-robe en attendant que le fils de sa conjointe vienne les chercher. Il dit que sa part des bénéfices était de 1$ par plant, pour payer l’essence de son camion. « J’ai fait un acte irréfléchi, sur le coup du moment. Je le regrette», dit-il.

« Après 54 mois de prison, monsieur n’a visiblement pas compris. 144 boutures, ce n’est pas banal. C’est un acte clairement prémédité », plaide Me Beaulieu, qui réclame une peine de 18 mois de prison suivi d’une probation de deux ans. Pour sa culpabilité à du harcèlement envers son ex-conjointe, le ministère public demande 50 heures de travaux communautaires, ainsi que 100 heures supplémentaires pour deux chefs de bris d’engagement.

En Défense, Me Caroline Bérubé parle d’un seul événement où son client est allé chercher 144 boutures de cannabis pour remettre au fils de sa conjointe. « Mon client a fait des erreurs, mais il n’a pas de problème d’assuétude», indique celle qui propose une peine de six à neuf mois de détention dans la collectivité.

La juge Andrée St-Pierre a pris la cause en délibéré et elle rendra sa décision le 28 avril.

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