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04 mai 2017

La friperie La Cigogne fermera ses portes au centre-ville

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

MONT-JOLI. La friperie La Cigogne, qui a pignon sur le boulevard Jacques-Cartier à Mont-Joli, fermera ses portes en juin prochain.

Après 15 ans, Ginette Bérubé a décidé de prendre une autre voie. « Ce qui me motive : la vente du bâtiment et mes parents. Je veux m'occuper d'eux, ils ne sont pas en bonne santé » souligne madame Bérubé, qui a tout de même l'intention de maintenir ses activités à but non lucratif, mais de façon plus modeste.

« Tout mon cœur est là-dedans, et toute ma famille m'aide, mes grands enfants, mon mari, c'est une affaire de famille, et une affaire de cœur. » -Ginette Bérubé

La particularité de cette friperie qui s'adresse prioritairement aux familles et aux personnes démunies est que les gens, après avoir payé leur carte de membre de 20 $, peuvent pendant six mois choisir vêtements et accessoires sans payer un seul sou.

« Mes collaborateurs – les maisons d'hébergement par exemple – garderont un petit local ouvert où leur clientèle pourra se servir sur place. Il y aura du matériel à ces endroits. On en profite pour élaguer au maximum. Cette année, on enverra peut-être quatre camions au Sénégal au lieu de deux » souligne Ginette Bérubé.

Le local de deux étages est plein à craquer de vêtements, de souliers, et d'accessoires. « Les gens sont très généreux. La boite derrière est pleine aux deux jours. Le fait qu'on redonne et qu'on ne vend pas, c'est plus intéressant pour les donateurs. On va continuer de privilégier nos familles défavorisées, ça, ça ne changera jamais. C'est ma clientèle: les familles et les personnes défavorisées. Dès que j'aurai un nouveau local, je l'annoncerai. La seule chose que je peux dire pour le moment, c'est que ça va être plus facile à vivre pour la Cigogne. On n'aura plus de loyer à payer » indique madame Bérubé.

Pour ce qui est des meubles, la situation ne change pas. Sur rendez-vous, les gens pourront se rendre à l'entrepôt situé à Pointe-au-Père.

« C'est sûr que ça me fait mal au cœur. Ça fait quand même 15 ans que l'on fonctionne tout seuls, sans subvention. Chaque matin, je suis ici, présente, et ça n'inclut pas le temps que je passe à aller chercher des meubles. On passe nos samedis à aller chercher des meubles à gauche, à droite. Je travaille facilement 40 heures par semaine » souligne la bénévole. « Je ne veux pas arrêter complètement, je ne serai jamais capable. Tout mon cœur est là-dedans, et toute ma famille m'aide, mes grands enfants, mon mari, c'est une affaire de famille, et une affaire de cœur » conclut Ginette Bérubé.

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