Le samedi est la journée de collecte des vélos à vendre et à donner : « Les gens viennent porter leur matériel, un estimateur est sur place qui propose un prix, on fait un contrat et le lendemain on s’occupe de le vendre avec nos conseillers. Et les personnes reviennent chercher leur argent », explique M. Cloutier.

Il souligne qu’habituellement, 95 % des vélos sont vendus. « Il y a de très bons « deals » à faire. Cette année, les prix des vélos varient entre 20 $ et 2 500 $. L’an passé, étonnamment, il nous en est resté, mais il y avait un surplus de vélos de montagne. Ceux qui ne sont pas vendus, si les gens ne reviennent pas les chercher, vont en don à Vélomaniac, qui les redistribue à des familles à revenus modestes. »

23 ans de tradition

M. Cloutier se réjouit de la durée de l’événement, devenu une tradition et qui gagne en popularité un peu partout dans la province : « Cela fait 23 ans que le Vélo bazar existe, il n’y a pas d’autre endroit où il y a une telle tradition. On commence à voir des gens qui étaient venus avec leurs parents, qui viennent avec leurs enfants pour leur premier vélo! »

Le coordonnateur explique que l’événement a fait des petits : « Il y a des membres de l’association qui ont participé au Vélo Bazar de Rimouski qui habitent aujourd’hui à Rouyn-Noranda, et qui ont organisé quelques années un Vélo bazar là-bas. J’ai entendu dire qu’à Matane, il y en avait un aussi maintenant. »

Un président d’honneur maniaque de vélo

Guy Dionne, président d’honneur du Vélo Bazar et maniaque de vélo, explique que c’est la première fois qu’il assiste à l’événement de l’intérieur : « Ça permet aux gens d’acquérir des vélos en excellent état, à faible coût. C’est la première fois que je le vis de près, avec l’organisation des bénévoles », exprime le directeur du Service des loisirs et de la culture de la Ville de Rimouski. Le Vélo Bazar mobilise près de 90 bénévoles, pour, entre autres, la pose d’affiche, les conseillers, la gestion de foule, le stationnement, la gestion des réseaux sociaux.

Le président d’honneur possède lui-même trois vélos et parcourt 5 000 km à vélo chaque année, dans le Haut-Pays de la Neigette, vers Trois-Pistoles ou vers Price et Mont-Joli notamment : « Le vélo est un bel instrument pour se tenir en forme, s’entrainer, ça nous permet de voir un peu de paysage, on peut même les emmener en voyage. »

Une étroite collaboration

M. Dionne se réjouit du partenariat étroit entre la Ville et Rimouski Ville cyclable : « Rimouski Ville cyclable apporte beaucoup en développement de la mobilité active, en développement des pistes cyclables. »  

M. Cloutier précise que l’association, qui existe depuis 1993, est impliquée dans la gestion du tunnel au Bic, dans la sécurité pour les écoles lors de sorties vélos : « On travaille auprès de la ville au niveau des infrastructures cyclables, on a des vélo-patrouilleurs qui font un rapport du réseau cyclable détaillé à la Ville chaque année. En tout, l’association accomplit près de 60 000 $ en travail bénévole, c’est une grosse organisation. »