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Retour06 juillet 2017
Le nouvel IRM de l’hôpital de Rimouski pourra accueillir 12 500 patients par an

©Photo TC Media - Adeline Mantyk
Ce matin, le nouvel appareil d'imagerie par résonance magnétique (IRM) de près de 4,5 tonnes et d’une valeur d’1,5 M$ est entré dans les murs de l’hôpital pour remplacer l’ancien, qui était en fin de vie. Il devrait entrer en fonction le 7 août et accueillir 12 500 patients par année.
Le nouvel IRM devrait accueillir son premier client le 7 août et devrait avoir une durée de vie de 15 ans. « La nouvelle machine pourra inclure des examens qu’on ne faisait pas avant, on pourra prendre des patients qu’on devait envoyer à Québec, par exemple les patients qui sont un peu plus costauds d’épaules, pourront y entrer. La circonférence a été augmenté e de 10 cm et la table peut accueillir un patient dont le poids est plus élevé », précise Marie-Josée Dion, chef de service du département d’imagerie médicale.
Mme Dion ajoute que la rapidité des examens sera améliorée : « On va pouvoir faire quatre patients de plus sur deux quarts de travail de huit heures. Actuellement, on effectuait 10 000 examens par année avec cet appareil, on devrait passer à 12 500. Nous recevons des patients du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Côte Nord et avec le nouvel IRM, nous pourrons aussi accueillir ceux de Rivière-du-Loup. »
Au point de vue de l’attente pour un IRM, Mme Dion fait savoir que le CISSS se classe bien : « Le ministère demande de répondre au client dans les 90 jours, nous répondons très bien, on a même des demandes des régions de Québec, Montréal et Longueuil. L’IRM ne fonctionne pas 24 h sur 24. Les examens commencent à 6 h 30 et finissent à 23 h. Parfois, on a ouvert des plages de 24 h.
La durée d’un examen par IRM peut varier de 30 minutes à une heure.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk
L’appareil qui a été installé à l’hôpital de Rimouski est de marque Siemens, une compagnie allemande.
Une machine d’1,5 M$
Le coût de la machine, 1.5 M$, se divise entre les subventions gouvernementales, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent et la Fondation de l’Hôpital régional de Rimouski, qui a investi 150 000 $.
Les coûts des travaux entourant le remplacement de l’IRM sont évalués à 700 000 $. « Il y a eu des travaux dans la salle mécanique, le système de refroidissement car il faut garder ces équipements très froids car l’aimant est dans l’hélium liquide, c’est un supraconducteur. », explique Patrick Morel, adjoint à la direction pour le volet génie biomédical.
La salle de résonnance magnétique est une cage blindée de toute onde électromagnétique pour ne pas nuire aux images, ajoute M. Morel : « Il y a des plaques de cuivre tout autour des murs pour s’assurer qu’aucun bruit, par exemple des bruits cellulaires, des ondes magnétique ne viennent interférer dans l’image. Quand on perce un mur, il faut ensuite s’assurer que la cage soit encore efficace après. »
L’appareil qui a été installé à l’hôpital de Rimouski est de marque Siemens, une compagnie allemande. « Il y a seulement quatre fournisseurs au monde de ce type d’appareils, Siemens, Phillips, Général Électric et Toshiba », ajoute M. Morel.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk
Patrick Morel et Marie-Josée Dion
Le premier IRM de l'hôpital
Le précédent appareil avait été acquis en 2003 par le Centre de santé, il s’agissait du premier IRM de l’hôpital. Il a été retiré le 22 mai de l’hôpital par une perforation dans deux murs de l’hôpital (côté rue Sainte-Marie), le mur de l’agrandissement et celui de la salle de l’IRM.
« Un rehaussement d’un demi-million de dollars a été apporté à l’appareil en 2009, sur toute la partie électronique et les antennes. Comme tous les appareils électroniques, cela devient vétuste, la qualité du signal est moins bonne, et on est forcé de reprendre les séquences. C’est plus long, la qualité des images se dégrade, un peu comme un cellulaire, quand on a moins de barres, la qualité du son se dégrade ou on reçoit moins de signal dans un même délai », explique Patrick Morel.

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Astrid Henry, directrice générale de la Fondation de l’Hôpital régional de Rimouski, François Séguin, président de la Fondation, Patrick MOrel, Marie-Josée Dion, Yannick Essiambre, chargé de projet.
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