12 juillet 2017

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©Photo TC Media - archives

« Plusieurs personnes m'ont encouragé à me présenter. La quantité et la qualité des gens qui m'ont approché ont rallumé une flamme que je croyais éteinte » souligne M. Jalbert, qui a tenté en 2001 de se faire élire au poste finalement remporté par Ghislain Fiola.

La quantité et la qualité des gens qui m'ont approché ont rallumé une flamme que je croyais éteinte. -Georges Jalbert

Il n'aurait pas envisagé cette possibilité si Danielle Doyer s'était représentée. « J'ai été très surpris de la décision de madame Doyer, surtout avec les dernières nouvelles » précise le conseiller en énumérant la construction d'un hôtel, l'arrivée de Sunwing, la décontamination des terrains de l'aéroport et l'allongement de la piste principale. « J'ajouterais à son actif la révision à la hausse de la contribution des municipalités de La Mitis aux équipements supralocaux dont on n'a peu parlé. Elle a donné beaucoup de temps pour Mont-Joli, et malgré nos différends, je la respecte » indique Georges Jalbert, qui ne se fait pas d'illusions sur les exigences du poste.

« La situation socio-économique est difficile, la population est vieillissante, le niveau de taxes élevé. C'est un poste où on peut se faire plus d'ennemis que d'amis » explique l'homme de 71 ans, conscient de vivre une belle retraite. « C'est un autre facteur qui fait partie de ma réflexion » dit-il en faisant référence à son âge.

Conseiller pendant 18 ans avant de s'éclipser 11 ans, il est revenu à la table du conseil en 2012. « Cette période '' sur la touche '' a été bénéfique. Elle m'a permis de prendre du recul et d'avoir une perception différente de la chose municipale » observe le conseiller, qui souhaite plus de femmes, de jeunes, de gens de tous les milieux au conseil. « Ça prend de la diversité » résume le conseiller, qui entend se donner encore quelque temps pour réfléchir et consulter.