18 août 2017

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La décision a été rendue vendredi matin, au palais de justice de Rimouski. L'individu faisait d'abord à quatre face à des accusations de menaces de mort et de lésions. Le juge Côté a déclaré l'accusé coupable du premier chef et a ordonné la suspension conditionnelle des procédures pour les chefs 2, 3 et 4, puisque selon lui, ils présentent la même trame factuelle.

Les événements se sont produits le 19 janvier à Rimouski, alors que le véhicule de Gagnon-Brisson aurait été embourbé de neige dans le stationnement du Centre de formation Rimouski-Neigette lors d'une manœuvre de déneigement. L'accusé avait admis s'être stationné près du dépôt à neige. Il s'est rendu au domicile du propriétaire de l'entreprise. Selon le témoignage des plaignants (le propriétaire et sa conjointe) lors du procès, l'accusé avait un ton agressif, a menacé l'homme de lui casser les jambes et une altercation est survenue. Un autre individu, qui était dans le véhicule de l'accusé, est débarqué et a dit « on va le pogner à deux », toujours selon le témoignage. Des employés de l'entreprise, qui étaient à l'étage, ont été appelés et l'un d'eux s'est présenté pour séparer les hommes. Le suspect est reparti en faisant des dérapages contrôlés avant de repasser devant les plaignants, mimant une arme de poing et faisant un signe de « coupe-gorge ».

Devant les versions contradictoires de l'accusé et des plaignants, le juge a tranché. Il a dit ne pas croire le témoignage d'Andrew Gagnon-Brisson et a qualifié sa version d'invraisemblable. « La version des plaignants est crédible et fiable et a été corroborée par un autre témoin » a indiqué le juge Richard Côté.

Suggestion commune

La Couronne et la Défense sont parvenues à une suggestion commune qui a été accueillie par le juge. Le jeune âge de l'accusé a été considéré pour la sentence. Andrew Gagnon-Brisson écope de deux ans de probation avec une série de conditions à respecter dont ne pas communiquer avec le propriétaire de l'entreprise de déneigement, sa conjointe et l'employé qui a mis fin à l'affrontement et ne pas se trouver à leur lieu de résidence, de travail ou d'étude. Il lui est aussi interdit d'être en possession d'une arme pour une durée d'un an. L'exécution de 75 heures de travaux communautaires en 12 mois faisait aussi partie de la suggestion commune pour la peine.