Économie
Retour03 septembre 2017
La Clinique vétérinaire de l’Estuaire de Rimouski fait peau neuve

©Photo TC Media - Adeline Mantyk
Les sept vétérinaires propriétaires de la Clinique vétérinaire de l’Estuaire qui ont acheté au printemps 2016 l’Hôpital vétérinaire de Sainte-Odile, à Rimouski, ont achevé leurs rénovations et présenté à la population leur nouvelle clinique, soignant les petits et les grands animaux.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
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La Clinique vétérinaire de l'Estuaire a ouvert ses portes au public ce dimanche.
Au total, l’achat, le réaménagement et les améliorations du bâtiment ont coûté près de 500 000 $ aux actionnaires, les Dr André Boilard, François Drouin, Martin Fournier, Jonathan Ouellet, David Caron, David Smith et Éric Hallé. « On a fait des rénovations, acquis une machine à radiographie numérique, pour l’échographie, le laboratoire pour les analyses de sang et d’urine sur place a été changé en entier », explique David Smith.
La Clinique possède plusieurs salles, dont deux salles de consultation, une salle pour les échographies, une pour les radiographies, un chenil d’une dizaine de cages pour les fins de semaine et une chatière, à l’étage inférieur, pour huit chats. « Nous avons séparé les salles d’attente pour séparer les propriétaires de chiens des propriétaires de chats. Cela permet aux animaux de ne pas subir de stress supplémentaire en venant à la clinique », ajoute Éric Hallé.
La clinique soignait déjà les grands animaux sur le territoire de Saint-Simon à Sainte-Anne-des-Monts jusqu’à Val-Brillant et Sayabec. En revanche, elle ne possédait pas de point de service pour les petits animaux dans la région de Rimouski : « C’est le plus qu’on est allé chercher en achetant ici. Cela fonctionne très bien, à tel point que nous sommes en carence de vétérinaire, on engagerait deux à trois vétérinaires demain matin, mais ils sont difficiles à trouver », indique M. Smith.
Une pénurie de vétérinaires en région
Les actionnaires affirment avoir des projets, mais ne peuvent pas encore les réaliser par manque de vétérinaire. « Toutes les cliniques alentour cherchent des vétérinaires pour les petits animaux. Il n’a qu’une école de médecine vétérinaire au Québec, d’où sortent près de 85-90 finissants par année. Ceux qui ne poursuivent pas en spécialisation sont environ 60, là-dessus environ 15 s’en vont vers les grands animaux, le reste dans les petits animaux, donc ça ne fait pas un gros bassin de vétérinaire pour la province », explique M. Smith.
Le métier de vétérinaire requiert cinq ans d’université et ceux qui se spécialisent en chirurgie, anesthésie, oncologie ou autres, peuvent faire jusqu’à quatre années supplémentaires, ajoute M. Hallé. « À peu près toutes les spécialités humaines se retrouvent en médecine vétérinaire. Mais souvent, ceux-ci vont travailler dans les centres de référence, à Québec ou à Montréal, ou à l’hôpital vétérinaire de Saint-Hyacinthe, où se trouvent davantage de clientèles. »
M. Hallé ajoute que 80 % des vétérinaires de la région sont originaire de la région : « Nous les connaissons, ce sont des jeunes du coin, on essaie de les intéresser en leur faisant faire des stages, mais s’ils se font des conjoints ailleurs au Québec, souvent ils restent là-bas. Il y a plus de gens d’ici qui ne reviendront pas que de gens de l’extérieur qui viennent ici. »
Opérations les plus courantes chez les petits et grands animaux
Les opérations vétérinaires les plus courantes sur les grands animaux sont les stérilisations, les plaies, des chirurgies oculaires, de la dentisterie, des pierres dans la vessie, l’ablation de corps étrangers dans les intestins, des ablations de tumeurs : « On essaie pas mal de choses. On peut enlever une masse cancéreuse, si le cancer est bénin, mais si c’est un cancer agressif qui requiert de la chimiothérapie ou radiothérapie, nous devons référer dans un centre de la région de Québec, car nous ne pourrions pas le faire de façon optimale. Ou pour des chirurgies de cataractes sur des chiens, ça ne se fait pas ici car des vétérinaires ophtalmologistes au Québec, il n’y en a que trois », ajoute le Dr François Drouin, qui s’occupe des petits animaux.
Pour les grands animaux, les chirurgies se font souvent chez les propriétaires et les vétérinaires emportent leur camion équipé sur la route : « On n’a pas l’équipement pour des anesthésies générales au gaz comme chez les petits animaux, on fait des anesthésies locales. Les opérations chirurgicales les plus courantes sont les chirurgies abdominales, les déplacements ou torsions d’estomac, les césariennes, les hernies ombilicales des veaux ou des poulains, les vêlages. Si cela est plus spécialisé, par exemple pour des chirurgies orthopédiques, nous référons à Saint-Hyacinthe. »
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