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17 octobre 2017

Attouchements sexuels sur un mineur : Élisée Ruest soumis à une probation de trois ans

Élisée Ruest, 66 ans, devra se soumettre à une probation de trois ans pour s’être porté à des attouchements sexuels sur un mineur en 1995-1996 à Sainte-Blandine.

La sentence rendue vendredi dernier au palais de justice de Rimouski par la juge Andrée Saint-Pierre comprend également une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans, l’inscription au registre des délinquants sexuels pour 20 ans et un prélèvement d’ADN pour analyse génétique.

L’accusé avait plaidé coupable le 24 octobre 2016 avant la tenue de son procès.

L’homme de 66 ans, non autonome et présentant des difficultés de compréhension, selon son avocat, a reconnu les faits reprochés. Faisant valoir qu’il avait été difficile pour son client d’admettre cet épisode, étant donné sa condition et le fait qu’il remontait à 20 ans, Me Joncas a expliqué que celui-ci avait reçu le soutien d’une partie de sa famille : « Aujourd’hui, il veut plaider coupable. Mais est-il en mesure de comprendre ce qu’il dit comprendre ? » L’avocat de la défense a recommandé une évaluation psychologique pour connaître le fonctionnement intellectuel de son client avant les représentations sur sentence.

Un abus commis une seule fois

La procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu, a rappelé les faits en ces termes : « La victime, un garçon, avait sept-huit ans à l’époque. Il se rendait dans la chambre de l’accusé une fois par semaine pour regarder la TV ou le regarder jouer aux cartes. L’abus n’aurait été commis qu’une fois, alors que la victime s’était rendue dans la chambre pour y regarder une émission de TV. L’accusé a invité la victime à s’asseoir sur lui. Il lui a caressé les parties génitales au-dessus du pantalon pendant deux à trois minutes. L’enfant s’est figé. L’accusé a ensuite utilisé son autre main pour la passer sous ses sous-vêtements et caresser le pénis du garçon pendant environ 10 minutes. Après l’émission, l’enfant est allé manger et s’est confié à sa mère. Son père a confronté l’accusé, qui a admis les faits. »

Me Beaulieu a fait savoir que l’accusé a admis à nouveau les faits sur vidéo alors qu’interrogé par les enquêteurs après le dépôt d’une plainte en avril 2015.

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