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17 octobre 2017

En forêt, les agents de la paix surveillent d'abord les armes et l'alcool

©Photo TC Media - Pierre Michaud

PROXIMITÉ. Les policiers effectuent parfois des interventions en forêt avec les agents de protection de la faune et surveillent particulièrement l’alcool et les armes.

Invité à réagir sur notre reportage au sujet de la cohabitation entre chasseurs, piégeurs, résidents et leurs animaux domestiques à proximité des territoires urbanisés, le relationniste de la SQ, Claude Doiron, précise : « C’est un sujet qui relève davantage des agents de la faune, mais je peux vous dire qu’il y a des règlements qui définissent les distances limites à respecter pour les chasseurs et piégeurs par rapport aux zones d’habitation. Il y a de la réglementation à Rimouski à ce sujet et il y en a dans d’autres municipalités. »

« Nous faisons chaque année des opérations de surveillance en collaboration avec les agents de la faune. Parfois, nous faisons aussi des déplacements en forêt en VTT pour vérifier si les gens qui chassent se déplacent avec des armes conformes, de manière sécuritaire, selon les normes; s’ils ont leur permis de possession d’armes à feu; si les gens ne sont pas sous l’effet de l’alcool. Par rapport aux activités de chasse ou de piégeage près de la ville, je peux vous confirmer qu’il a été porté à notre attention- notamment avec les oies blanches- que des citoyens sont inquiets, parce qu’ils entendent des coups de feu, dans certains secteurs. On se déplace alors pour s’assurer que personne n’enfreint les règlements municipaux et si l’utilisation des armes à feu est faite de façon sécuritaire », rappelle le sergent Doiron.

Responsabilité

Un agent de protection de la faune retraité expliquait à l’auteur de ces lignes l’an dernier que la responsabilité des maîtres dont les animaux sont égarés est aussi importante que celle des chasseurs et piégeurs face à la sécurité des résidents. À la rigueur, un animal égaré pourrait être abattu s’il représentait une menace pour le gibier. La règle la plus élémentaire de civisme demeure de tenir son animal en laisse, dès qu’on se trouve ailleurs que sur sa propriété. À venir: le point de vue des trappeurs.

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