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Dénouement dans l’histoire du harfang des neiges blessé
©Photo gracieuseté
SOINS APPROPRIÉS. Le samedi 18 novembre L’Avantage vous racontait cette histoire d’un harfang des neiges blessé par une automobile à Rimouski et récupéré par un amant de la nature qui tentait de trouver de l’aide pour soigner cet oiseau blessé. Un heureux dénouement, fruit du hasard vient de se produire dans cette mésaventure.
Tout d’abord, un rappel des faits : un jeune homme qui circulait à pied avec son amie sur la rue St-Germain près de l’immeuble TELUS tôt samedi aperçoit un harfang à la poursuite d’un goéland. Surpris et pressé par la scène, il sort rapidement son cellulaire dans l’intention de faire une vidéo de ce moment plutôt rare. Malheureusement, tout se déroule très vite et comme l’oiseau de proie s’apprête à s’envoler avec son butin, l’un des deux véhicules circulant inversement l’un de l’autre happe l’oiseau qui est suffisamment blessé et qui ne peut reprendre son envol. Il réussit toutefois en sautillant à trouver refuge près de la bâtisse adjacente.
Sans plus tarder, ce jeune homme contacte les policiers qui le réfèrent au Service de la Faune et des parcs. Comme on s’y attend, pas de réponse pour la nuit. Ne sachant trop que faire, un ami de ce jeune homme contacte en pleine nuit Michel Boucher, le directeur de L’Arrimage, qu’il connaît comme étant un amant de la nature. (la suite de cet article au : https://www.lavantage.qc.ca/actualites/societe/2017/11/18/un-harfang-des-neiges-chanceux-dans-sa-malchance.html )
©Photo gracieuseté
Un harfang des neiges chanceux dans sa malchance.
Dénouement
Dimanche matin, quelqu’un nous acheminait ce courriel au journal : « Mon nom est Audrey Larin, je suis étudiante en médecine vétérinaire et employée de l'Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie. J'ai lu votre article concernant le harfang des neiges blessé à Rimouski. Par le plus grand des hasards, ma collègue Valérie et moi sommes de passage dans la ville cette fin de semaine et nous pourrions offrir un transport vers la clinique des oiseaux de proie pour le harfang. Si vous pouviez nous mettre en contact avec M. Boucher, il nous tient à cœur de récupérer l'oiseau afin de lui offrir des soins vétérinaires. » Ce que nous avons fait évidemment !
Et quelque heures plus tard, cet autre courriel : « J'ai réussi à entrer en contact avec M. Boucher et j'ai récupéré l'oiseau ce matin! Nous sommes actuellement en route vers la clinique des oiseaux de proie de St-Hyacinthe où il pourra recevoir les soins appropriés. Je pourrai vous mettre en contact avec le Dr Guy Fitzgerald pour la suite. » - Audrey Larin.
Et plus tard, arrivé sur place, on nous apprend que le harfang sera examiné lundi matin à la clinique des oiseaux de proie.
Voilà une histoire qui connaît un beau dénouement. Curieux de connaître la suite, nous reviendrons sur le sujet bientôt !
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