Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

30 novembre 2017

Un dentiste du Bic réclame le droit de faire de la radiologie dentaire à domicile

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Un dentiste du Bic, Alexandre Cossette, tente de faire changer la réglementation interdisant la radiologie dentaire à domicile actuellement en vigueur.

« Présentement, il m’est interdit d’utiliser un appareil radiologique distribué par une entreprise de Blainville tout à fait sécuritaire et approuvé ailleurs en Amérique du Nord. Ceci limite le nombre de services que je peux offrir aux patients à domicile à trois types de services, soit les nettoyages, les plombages et certains traitements de canal, mais les extractions sont difficiles, car on ne peut pas faire de radiographie. Il fait alors hospitaliser les gens ou leur demander de venir en clinique dentaire. Les soins accessibles à domiciles facilitent le maintien des gens à domicile, chose qui est pourtant souhaitée», indique celui qui pratique avec le service dentaire mobile à temps partiel depuis trois ans.

M. Cossette explique que l’appareil limite l’exposition aux rayons X autant pour l’opérateur que pour le patient. « Le vétérinaire peuvent faire des radiographies directement aux champs, mais les dentistes n’ont pas le droit de le faire à domicile», déplore celui qui a exposé la situation au député de Rimouski, Harold LeBel ainsi qu’à l’attaché politique du député de Matane, Pascal Bérubé. « Je leur ai fait la démonstration du produit. Ils ont trouvé cela très intéressant. Je devrais rencontrer prochainement le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Guy Caron. C’est un travail de longue haleine, mais plusieurs collègues dentistes réclament la même chose», indique celui qui pratique au Bas-Saint-Laurent depuis sept ans.

« J’ai des collègues qui font des soins à domicile aux États-Unis avec cet appareil et qui le qualifient de sécuritaire et facile à utiliser. Un bouclier limite l’exposition aux rayons X. Le patient va recevoir exactement la même dose qu’en clinique», précise celui qui se déplace dans un rayon de 30 km de Rimouski. « J’ai aussi des clients de la Haute-Gaspésie qui venaient à la Clinique du Bic, car il manque de dentiste à cet endroit où j’ai déjà pratiqué».

Incendiée le 15 septembre dernier, la Clinique dentaire du Bic sera bientôt installée de nouveaux locaux. « Diverses options sont sur la table. On devrait en savoir plus dans les prochaines semaines», précise M. Cossette.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média