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10 janvier 2018

Jean-Claude Drapeau effectue son dernier tour de piste

ÉDUCATEUR PHYSIQUE.Un Rimouskois bien connu pour son implication professionnelle, Jean-Claude Drapeau, se retire peu à peu de la vie publique.

M. Drapeau est établi à Montréal depuis 1995, avec un bref retour à Rimouski pour renouer avec l’enseignement dans les années 2000, mais il garde ses racines bien ancrées. Depuis novembre 2014, il  est président de la Fédération des éducatrices et éducateurs physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ), qui regroupe 1 000 membres. Il recense 38 ans d’activités professionnelles diverses, 27 dans l’enseignement et 11 dans le syndicalisme.

Pour des raisons personnelles, M. Drapeau, qui aura 71 le jour de la Saint-Valentin, mettra fin prématurément à son mandat, qui vient d’être renouvelé, dans les prochaines semaines. Le mot fierté convient très bien à Jean-Claude Drapeau; celle qu’il inspire et celle dont il fait preuve.

Très fier

Le Cégep de Rimouski est le seul établissement où j’ai enseigné. Dans mes activités à la « Fédé », autant qu’à l’époque syndicale, je suis toujours très fier de dire que je viens de Rimouski. J’ai grandi dans la maison de briques au bas de la rue Lepage, où on retrouve maintenant le bureau de la notaire », rappelle-t-il.

« Il y a, dans l’Est du Québec, des professeurs en éducation physique de grande qualité, à tous les niveaux. Je pense à des retraités autant qu’à des jeunes, car la relève est là. J’ai été et je suis très fier de tous les représenter », ajoute ce marathonien.

Être inclusif

Jean-Claude Drapeau estime que la reconnaissance des bienfaits de l’activité physique n’est plus à faire en termes de santé publique, mais que la reconnaissance de « l’éducation » physique tarde à se concrétiser dans les écoles. La FÉÉPEQ revendique évidemment plus de cours d’éducation physique. La plupart des enfants ont actuellement accès à deux heures d’activité/éducation physique par semaine à l’école, mais un projet pédagogique est sous observation, à l’École Pierre-de-Coubertin de Montréal, signale M. Drapeau. On y propose aux élèves une heure d’éducation physique par jour et une heure d’activité physique par jour.

« Ce que je souhaite surtout, c’est qu’on mette en place une éducation physique inclusive. Parce que dans les cours d’éducation physique, le défi que le professeur a à relever tous les jours, c’est celui de composer avec des groupes hétérogènes. Il y a des gens qui aiment et d’autres qui n’aiment pas l’activité physique, d’autres qui sont habiles ou moins habiles; qui ont des limitations fonctionnelles. Le défi est de faire en sorte que chacun y trouve son espace et son plaisir. Ainsi, on en retirera des bienfaits tout au long de la vie », conclut M. Drapeau.

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