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Retour14 mars 2018
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L’histoire d’une intégration à l'emploi réussie à Mont-Joli
©Photo TC Media - Adeline Mantyk
Un employeur de Mont-Joli, Martin Tardif, embauche depuis près de trois ans dans son magasin de pièces d’auto Sylvianne Sirois, vivant avec une limitation fonctionnelle à l'emploi, une histoire d’intégration réussie.
Mme Sirois est concierge à temps plein au magasin Carquest, où elle y effectue plusieurs tâches. Elle fait le ménage et a, entre autres, pour tâche de nettoyer et ranger les pièces sur les étagères de l’entrepôt du magasin : « J’aime beaucoup ça. Ça change les idées de place et ça aide à voir d’autre monde », affirme Mme Sirois. À 62 ans, Mme Sirois veut encore travailler et n’envisage pas encore de prendre sa retraite. « Quand j’ai quitté la maison à 24 ans, mon père ne croyait pas que je pouvais travailler. Mon médecin m’a dit que j’étais apte à travailler et je voulais le faire.»
C’est par l’entremise de l’organisme SSMO-L’Élan, qui offre des services d'aide à l'emploi aux personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, que M. Tardif en est venu à embaucher Mme Sirois : « Je ne connaissais pas ces possibilités d’embauche. Quelqu’un connaissant mes besoins, m’en a parlé, et depuis trois ans, nous sommes très satisfaits du travail de Sylvianne, elle est bien intégrée à l’équipe. »
Mme Sirois, qui se réjouit de considérer son équipe de travail comme des amis, avait déjà travaillé pour une entreprise adaptée à Mont-Joli, Centrap, pendant 14 ans auparavant, et au Centre de formation en entreprise et en récupération de Mont-Joli.
Des atouts
La conseillère en emploi chez SSMO-L’Élan, Lucie Pelletier, explique que son organisme est une ressource externe d’Emploi-Québec qui a placé près de 200 personnes en emploi l’année dernière.
Elle explique en quoi les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles sont des atouts pour les employeurs : « Ils sont des employés fiables et sûrs, ils aiment la routine, alors que les employés réguliers n’aiment généralement pas ça. Ils sont bien appréciés des employeurs et des clients. »
L’approche auprès des employeurs est encadrée par l’organisme, qui possède des points de services à Mont-Joli, Rimouski et Amqui : « Sylvianne a fait un mois de stage. Elle a ensuite signé un contrat d’intégration au travail. L’employeur reçoit une subvention du gouvernement, et on calcule un taux qui prend en compte le manque à gagner de l’employé, soit le degré d’encadrement par l’employeur », ajoute Mme Pelletier.
4 000 personnes enrichissent la communauté
En pleine semaine de la déficience intellectuelle, les organismes comme SSMO-L’Élan ou l’Association de la déficience intellectuelle de la région de Rimouski (ADIRR) veulent sensibiliser la population au potentiel des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, au nombre de 4 000 au Bas-Saint-Laurent.
La population est conviée à une exposition photos DI-ALOGUES à la Galerie d’art de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) jusqu’au 16 mars. Un 4 à 7 se tiendra le 15 mars au Dooly’s, le Regroupement des dynamiques organisera une soirée disco le 16 mars à la Porte Dorée de 19 h à 21 h.
Des kiosques de services professionnels seront organisés mardi 13 mars à l’hôpital de Rimouski de 11 h à 13 h, jeudi 15 mars à l’UQAR de 10 h à 13 h, et vendredi 16 mars au CHSLD de 12 h à 13 h. Informations : 418-723-2422 ou au adirr@globetrotter.net.
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