L’Observatoire d’Oiseaux de Rimouski prend son envol

©Photo gracieuseté Mikaël Jaffré

L’Observatoire d’Oiseaux de Rimouski est un projet de recherche de l’UQAR qui a pour vocation de coordonner les suivis de la migration des oiseaux réalisés sur plusieurs sites de la région de Rimouski et de l’Est-du-Québec.

Il vise le suivi des oiseaux de proie au belvédère Raoul-Roy dans le parc national du Bic, des oiseaux marins au quai de Pointe-au-Père et l’opération d’une station de baguage au Rocher-Blanc sont les principales activités réalisées ces dernières années.

Ces suivis sont des outils scientifiques permettant de diagnostiquer l’état de santé de nombreuses espèces d’oiseaux, mais ont également une vocation de formation pour les étudiants de l’UQAR et d’ailleurs, ainsi que de pédagogie et de sensibilisation pour le grand public qui peut assister au plus près à ce phénomène spectaculaire qu’est la migration des oiseaux. Ces suivis nécessitent également des ressources financières pour le recrutement d’ornithologues professionnels qui assurent la pérennité et la qualité de ces suivis.

Pour ses activités de 2018, l’Observatoire a reçu d’importants soutiens financiers. En effet, la ville de Rimouski a subventionné à hauteur de 6 000 $ l’observatoire pour soutenir en particulier les opérations de la station de baguage. En plus d’être un outil scientifique pertinent, ce dispositif situé au Rocher-Blanc permet de sensibiliser le public et les citoyens à l’importance de la protection de notre environnement et de notre biodiversité. C’est un attrait certain pour les visiteurs de la région qui bénéficieront du spectacle de la seule station de baguage ouverte au public au printemps au Québec.

Par ailleurs, l’organisme « Bird Protection Quebec » a également offert une subvention de 5 000 $ par an pendant trois ans afin d’assurer le suivi des oiseaux marins au printemps et à l’automne au quai de Pointe-au-Père jusqu’en 2020. L’obtention de cette subvention est une nouvelle formidable pour ce projet, car elle facilitera la récolte des fonds complémentaires nécessaires au fonctionnement de ce suivi. De plus, un projet de mise en place d’une plate-forme d’observation pour protéger les observateurs des conditions souvent difficiles (froid, vent…) est en réflexion, et nul doute que ce financement sera un levier pour justifier la nécessité de cette installation.

Après avoir reçu en février les fonds nécessaires au suivi des oiseaux de proie grâce au soutien substantiel du parc national du Bic et du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, ainsi qu’un soutien du Club des Ornithologues du Bas-Saint-Laurent, la confiance de ces nouveaux partenaires permet d’entrevoir sereinement la saison 2018 de l’observatoire.

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