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25 avril 2018

Les échos du palais de justice de Rimouski- 25 avril

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Voici quelques décisions prises ce mercredi matin au palais de Rimouski par le juge de la Cour du Québec, James Rondeau.

Voies de fait en prison

Purgeant déjà une peine de 17 mois au Centre de détention de Rimouski pour des dossiers de Matane, Jean Tremblay, a plaidé coupable ce mercredi matin à une accusation de voies de fait ayant causé des lésions à un autre détenu, le 8 février 2018. « La victime se présente dans une aire commune et il voit de la fumée sortir d’un grille-pain. Il le débranche. L’accusé se fâche et il prend divers objets se trouvant sur la table et les lance en direction de la victime qu’il atteint avec une salière. La victime est fendue à l’arcade sourcilière. Elle est transportée à l’hôpital où sept points de suture ont été nécessaires», relate la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. Tenant compte des nombreux antécédents judiciaires de l’accusé et de la situation aggravante du fait qu’il a commis ses gestes alors qu’il purgeait déjà une peine, les avocates Julie Gagné et Caroline Bérubé (Défense) ont suggéré une peine de 10 mois de prison consécutive à la peine en cours. Comme facteur atténuant, l’accusé a renoncé à tenir un procès et il a plaidé coupable rapidement. Le juge James Rondeau accepte la suggestion des parties. La sentence comprend également une probation de deux ans, une interdiction d’armes de 10 ans et un prélèvement d’ADN pour analyse génétique.

Coupable d’avoir montré la photo d’une fille nue

Un homme de 19 ans que nous ne pouvons identifier, car il bénéficie d’une absolution conditionnelle lui évitant un casier judiciaire a plaidé coupable, mercredi matin, d’avoir montré la photo d’une fille nue qu’il avait obtenue de l’ex-conjoint de la victime mineure, à cinq jeunes hommes connaissant la victime lors d’un party, en septembre 2017. « L’accusé a rendu la photo accessible uniquement lors de cette soirée-là. Il a collaboré avec les policiers et est repentant. Ce geste a énormément blessé la jeune fille», indique la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. L’avocat de l’accusé, Me Yves Desaulniers, a plaidé que son client est sans antécédent judiciaire, qu’il a fait preuve d’une immaturité, mais qu’un casier judiciaire lui fermerait beaucoup de portes, lui qui a comme ambition de partir en affaires et qui a étudié en gestion de commerce. « Quelle tristesse de montrer comme ça des images intimes d’une personne», a mentionné le juge Rondeau, avant de prononcer l’absolution conditionnelle au respect d’une probation de deux ans et à l’exécution de 150 heures de travaux communautaires.

Extension pour travaux communautaires

Le juge James Rondeau accepte de prolonger de neuf mois le délai de Gilles Caron afin qu’il exécute ses 200 heures de travaux communautaires, le délai d’un an arrivant à expiration. « Mon client s’est trouvé inapte au travail en raison de problème de santé. Il est apte depuis le 14 février dernier et il est en contact avec Moisson pour faire ses heures», plaide son avocate, Me Maryse Beaulieu.

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