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Retour07 novembre 2018
Cannabis: un promoteur s’intéresse à Mont-Joli
©Photo archives - Le Laurentien
Un promoteur œuvrant dans l’industrie du cannabis entretient des pourparlers avec la Ville de Mont-Joli.
NÉGOCIATIONS. La Mitis continue de susciter de l’intérêt d’acteurs de l’industrie du cannabis, alors que Mont-Joli confirme être engagée dans des pourparlers avec un promoteur désireux de faire affaire sur le territoire de la ville.
Interrogé sur le sujet, le maire de Mont-Joli, Martin Soucy soutient d’emblée qu’aucun projet n’est encore confirmé pour l’instant. En cours depuis quelques mois, les discussions se poursuivent. « Oui, il y a des promoteurs qui nous ont approchés. Il y a un qui a plus d’intérêt présentement, qui négocie des choses, mais il n’y a rien de réglé. On parle d’acquisition de terrain et de construction d’un bâtiment », indique le maire.
M. Soucy refuse pour l’instant d’identifier le promoteur et de préciser s’il fera dans la production ou la transformation. Chose sûre, si une entente devait se confirmer, les activités liées à cette filière seraient concentrées dans le parc industriel. « Dans le domaine du cannabis commercial, on ne peut pas être en milieu agricole ou n’importe où. Il faut être en zone industrielle. On a quand même un avantage, nous avons 13 millions de pieds carrés de disponibles », précise-t-il.
Avenue du développement
Quelques semaines après la légalisation de la substance, le maire reconnaît que le cannabis peut s’avérer une avenue de développement intéressante pour sa ville. « Le cannabis est une industrie comme une autre. On s’est positionné en disant qu’on est en accord d’ouvrir le parc industriel à ce type d’industrie », mentionne Martin Soucy.
D’autres projets liés à l’industrie du cannabis ont été évoqués au cours des derniers mois sur le territoire de La Mitis. Certains promoteurs ont manifesté de l’intérêt envers d’autres municipalités du territoire. « Qu’il y ait une usine de transformation ou de production de cannabis n’importe où dans La Mitis, dans la région du Bas-Saint-Laurent ou de la Gaspésie, c’est du "plus". C’est de la création d’emploi. C’est ça qu’il faut retenir », estime M. Soucy.
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