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Retour29 décembre 2018
Décès de Jean Pronovost qui avait dirigé la Commission sur l’avenir de l’agriculture
©Photo site web Instutut Jean Garon
Jean Pronovost
C’est avec une profonde tristesse et le sentiment d’une perte immense que le président de l’Institut Jean-Garon, Simon Bégin, a appris le décès du président-fondateur de l’Institut, Jean Pronovost survenu le 26 décembre, à l’Institut de Cardiologie et de Pneumologie de Québec, entouré des membres de sa famille. Il était âgé de 80 ans.
« D’une certaine façon, c’est le monde agroalimentaire tout entier qui est en deuil avec la perte de celui qui a su recueillir et exprimer ses craintes et ses espoirs comme peu avaient pu le faire avant lui », a déclaré M. Bégin.
M. Pronovost, rappelons-le, a dirigé les travaux de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois en 2007 et 2008. Le rapport de cette commission qui porte son nom demeure encore, à bien des égards, la feuille de route de ce que devrait être l’agroalimentaire québécois en ce début de 21e siècle.
Une carrière immense
M. Pronovost faisait partie du groupe restreint de ceux et celles qu’on peut qualifier de grand serviteur de l’État. Sociologue de formation, imprégné de l’esprit de la Révolution tranquille, il a apporté, souvent dans l’ombre, une contribution inestimable à la société québécoise dans de nombreux champs, qu’il s’agisse de l’éducation, du développement économique, de l’organisation de l’État et, bien sûr, de l’agriculture, domaine auquel il vouait une affection particulière.
De 1980 à 2005, il a été successivement sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation ; sous-ministre de la Main-d’œuvre, de la Sécurité du revenu ; sous-ministre de l’Environnement ; Secrétaire général associé au ministère du Conseil exécutif ; sous-ministre de l’Industrie et du Commerce ; sous-ministre des Affaires municipales et de la Métropole et sous-ministre du Développement économique, de l’Innovation de l’Exportation.
Pendant cette période, il a joué un rôle actif dans des dossiers aussi significatifs que le développement de l’enseignement collégial, l’élaboration de la première politique québécoise sur l’utilisation des micro-ordinateurs dans les institutions scolaires, le rapatriement au Québec de l’exercice des compétences en matière de main-d’œuvre, l’adoption d’une politique québécoise de développement de la main-d’œuvre et la réforme du système de sécurité du revenu.
Il a aussi réorganisé ou restructuré plusieurs ministères, dont le ministère de l’Environnement et de la Faune, le ministère du Développement économique et régional et de la Recherche, et le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation.
À la demande du ministre de l’Agriculture, il a aussi produit, en 2015, un rapport sur les attentes de la relève agricole et, encore cette année, il a rempli un mandat spécial auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.
Commentaires
30 décembre 2018
Lawrence Desrosiers
Jean Pronovost a commencé comme de nombreux haut fonctionnaire du Québec (Coulombe, Lebel, Pelletier, Clark, Gagnon...) sa carrière au BAEQ
1 janvier 2019
marius coté
une immense perte pour le quebec tres dommage que ce rapport a été mis de coté mons.pronovost voyait tres loin c.a. sa grande expérience de la chose voila.