07 février 2019
Une Fabiennoise veut établir un refuge pour animaux sauvages dans la région
©Adeline Mantyk - Le Laurentien
Claudia Parent
Une entrepreneure de Saint-Fabien, Claudia Parent, souhaite développer un refuge pour animaux sauvages à Rimouski, un réel besoin dans la région selon elle.
À la suite de péripéties avec une bernache du Canada blessée à Rimouski cet automne, Mme Parent a constaté un manque d’infrastructures pour aider les animaux sauvages blessés ou abandonnés dans la région. « Une bernache du Canada est restée à Rimouski alors que la saison de migration était terminée. Elle semblait blessée, ce qui devait l'empêcher de s’envoler vers le sud. »
Mme Parent a alors contacté le service de protection de la faune pour signaler l’oiseau blessé, sans obtenir l’aide espérée : « Ils m'ont dit ne pas se déplacer pour attraper des animaux sauvages, à moins que l'animal ne soit mourant, qu’ils ne disposaient pas l'enclos pour garder des animaux en réhabilitation et que le refuge le plus près se trouvait à trois heures de route (près de Québec, à Saint-Henri). Nous avons, avec quelques citoyens, essayé de capturer l'oiseau. J'étais prête à l'emmener au refuge. Nous lui avons apporté du maïs, du foin, du pain, un couple lui a même construit une petite cabane en bois. Après les Fêtes, nous ne l’avons plus revue. J'y repense souvent, et je suis triste de n'avoir pas pu l'aider davantage. »

©Gracieuseté - Claudia Parent
La bernache du Canada qui a fait germer l’idée du refuge dans la tête de Claudia Parent. Ici : à proximité du parc Beauséjour.
Besoin
Mme Parent, spécialiste en psychologie et comportement équins, a une entreprise d’élevage de chevaux. Elle estime qu’il est non seulement possible, mais souhaitable de bâtir un tel refuge, qui n’existe pas dans la région. « Je suis une grande passionnée des animaux, et je déplore qu'il y ait si peu de ressources dans la région pour ce genre de cas. »
Un moyen de permettre la rentabilité d'un tel refuge pourrait être, selon elle, de le convertir en un zoo qui pourrait servir, du même coup, à sensibiliser les jeunes et les enfants des écoles ou institutions d’enseignements à la faune régionale : « S’il est possible de replacer les animaux soignés dans leur habitat naturel, ça reste l’idéal. Mais s’il faut les garder, il faudra construire des infrastructures, financer des soins vétérinaires, la nourriture, faire l’acquisition d’un vaste terrain. »
Elle entreprend actuellement des démarches auprès du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs afin d'obtenir le permis nécessaire pour accueillir des animaux sauvages blessés ou orphelins et leur éviter la mort. « Je lance un appel aux donateurs, si des gens sont sensibles à la cause et sont souhaitent apporter un soutien financier au projet, ou pour la construction d'enclos, l’achat de nourriture pour les animaux, les soins vétérinaires. »
Pour joindre Mme Parent : 418-732-4232 ou aidualclari@hotmail.com.
Commentaires
8 juillet 2020
Côte
Bonjour je suis prise avec que puis-je faire Merci Sylvie