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12 novembre 2019

La Couronne réclame 12 mois de prison pour Simon Gagnon

Pornographie juvénile

Simon Gagnon

©Facebook

Simon Gagnon

La procureure de la Couronne, Me Julie Gagné, réclame une peine de 12 mois de prison à l’endroit de Simon Gagnon, 31 ans, de Rimouski, qui a plaidé coupable le 12 août au palais de justice de Rimouski à des accusations de possession et d’avoir accédé à de la pornographie juvénile.

Les représentations sur sentence ont eu lieu ce mardi matin à Rimouski. Me Gagné a d’abord fait une preuve sur sentence en montrant au juge de la Cour du Québec, Richard Côté, les images qui ont été saisies sur une clé USB et un ordinateur portable de l’accusé. On parle de 21 fichiers, dont quatre montrent des enfants réels, les autres étant des animations de types Manga plutôt réalistes de l’avis de l’avocate.

« L’enquête a été initiée à la suite d’une image qui a déclenché une alerte chez Google. Nous avons fait une perquisition chez l’accusé », indique l’enquêteur de la SQ, Annie Caroline Guay.

« Nous vous demandons la peine minimale de 12 mois prévue au Code criminel, car nous sommes conscients que monsieur Gagnon est sans antécédent judiciaire et que le nombre de fichiers n’est pas très élevé. Le rapport présententiel est assez positif pour l’accusé qui a amorcé un suivi avec une sexologue et qui reconnaît sa responsabilité », plaide Me Gagné, qui réclame également une probation de trois ans, une interdiction de posséder des armes et l’inscription au registre des délinquants sexuels à perpétuité.

La Défense propose 90 jours de prison

En Défense, Me Élyse Bourdages, propose une peine de 90 jours de prison purgés de manière discontinue afin de permettre à son client de poursuivre son suivi. Elle évoque également une probation de trois ans et l’exécution de travaux communautaires. « Mon client a rapidement fait une déclaration incriminante et il a entamé une démarche de suivi sexologique et psychologique. Il a seulement 32 ans. Il a respecté toutes ses conditions depuis sa remise en liberté le 1er mai », lance-t-elle.

Requête de charte

Me Bourdages a déposé une requête de charte pour que la peine minimale de 12 mois ne s’applique pas. Me Anne-Sophie Gravel a plaidé que la peine minimale devait s’appliquer. « C’est un crime qui mérite d’être puni sévèrement. Il faut passer le message que la violence et l’exploitation sexuelle des enfants est inadmissible. La peine doit avoir un effet de dénonciation et de dissuasion », dit-elle.

Le juge Richard Côté a pris la cause en délibéré. Il rendra sa décision le 13 mars sur la peine ainsi que sur la requête sur la peine minimale.  

 

Commentaires

12 novembre 2019

Jacques LeBel

Il mérite plus que ça. Dans le passé, il a été surpris à volé des sous-vêtements féminins et les gardés chez lui pour avoir des fantasmes...

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