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Justice

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26 novembre 2019

Paul-Alexis Gagnon évite la prison

Harcèlement criminel à l’endroit d’un agent correctionnel

marteau justice

© - Le Laurentien

Le juge Martin Gagnon a imposé la peine ce mardi matin au palais de justice de Mont-Joli.

Tandis que le ministère public réclamait une peine de six à 12 mois de prison, le juge de la Cour du Québec, Martin Gagnon, a estimé qu’une peine privative de liberté n’était pas requise pour Paul-Alexis Gagnon, 23 ans, coupable de harcèlement criminel à l’endroit d’un agent correctionnel du centre de détention de Rimouski.

Le magistrat impose plutôt une probation de deux ans comprenant notamment l’exécution de 200 heures de travaux communautaires à faire dans un délai de 18 mois. Il motive sa décision par le rapport présentiel favorable et la reprise en main de l’accusé qui est devenu un actif pour la société. « Je vais primer sur votre réinsertion sociale. Vous avez un avenir prometteur. Je ne dois pas arrêter votre réhabilitation. Le rapport présententiel m’a impressionné. Il vous est très favorable », mentionne-t-il.

Parmi les facteurs aggravants, le juge note un antécédent en matière de violence, le fait que la victime soit associée au système judiciaire et que l’infraction ait été commise à l’intérieur d’un milieu carcéral.

Comme facteurs atténuants, il retient le jeune âge de l’accusé, le fait qu’il éprouve des regrets sincères et que l’impact du processus judiciaire affecte l’accusé, qu’il s’agit d’un événement spontané et non prémédité et qu’il ne banalise pas sa conduite.

Les faits se sont produits le 16 mars 2018 alors que Gagnon allait rendre visite à son père en détention. Ce dernier aurait dit à son fils que l’agent lui causait des problèmes en lien avec des plaies causées par son cancer de la peau. « L’accusé a crié c’est toi qui le fais chier mon « esti » de sale pourri. On va se revoir dehors et on va arranger ça. D’autres agents ont dû intervenir et dire à l’accusé qu’ils allaient devoir l’expulser de force s’il ne décolérait pas », rapportait le juge Gagnon au moment du verdict.

La peine imposée ce mardi matin à la suite des représentations sur sentence au palais de justice de Mont-Joli comprend également une interdiction de posséder des armes de 10 ans.

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