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13 décembre 2019

Donald Caron est condamné à deux ans moins un jour de prison

Agression sexuelle sur une fillette de 6 à 9 ans

Donald Caron

©Gracieuseté

Donald Caron

Le procureur de la Couronne, Me Normand Morneau-Deschênes, réclamait une peine de 36 mois de prison à l’encontre de Donald Caron, 66 ans, reconnu coupable d’agression sexuelle sur une jeune fillette âgée entre six et neuf ans, de 1984 à 1987 au Bic et à Saint-Valérien.

La Défense plaidait pour une peine de 12 mois suivie d’une période de probation. La juge de la Cour du Québec, Andrée St-Pierre, a tranché pour une peine de détention provinciale de deux ans moins un jour suivie d’une probation de trois ans. Donald Caron sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour 10 ans. Il devra se soumettre à un prélèvement d’ADN pour analyse génétique et il ne pourra posséder d’armes pendant 10 ans. Il lui sera aussi interdit de se trouver dans des endroits publics fréquentés par des jeunes de moins de 14 ans.

La Couronne retient comme facteur aggravant l’âge de la victime et l’abus de confiance. « Monsieur Caron est venu prêt à quelques reprises d’admettre les gestes posés à l’endroit de la victime. Il y a un haut degré de préméditation dans les gestes commis. La ligne médiane pour des attouchements sexuels sur des jeunes de moins de 14 ans est de 42 mois et il n’y a pas de peine de moins de 12 mois. On vous soumet qu’une peine de 36 mois est justifiée », a plaidé Me Morneau-Deschênes.

En Défense, Me Bruno-Gabriel Vargas plaide qu’une peine de 12 mois est suffisante. Les représentations sur la peine ont eu lieu ce vendredi matin au palais de justice de Mont-Joli. « Mon client a 66 ans. Il ne possède aucun antécédent judiciaire et il a respecté toutes les conditions auxquelles il était soumis depuis son arrestation. Il a collaboré aux évaluations pour le rapport présententiel. Il a été abusé à l’âge de huit ans, ce qui a eu pour effet qu’il s’est refermé sur lui-même. Une peine de pénitencier le priverait d’une probation avec des conditions qui pourraient lui être bénéfiques ».

Une ordonnance de non-publication interdit aux médias de rapporter tout élément permettant d’identifier la victime. Les gestes reprochés concernent plusieurs événements où l’accusé a pris la tête de la jeune fille pour quelle mettre sa langue dans sa bouche et ainsi l’embrasser. La juge retient aussi un autre événement où Donald Caron a mis sa main dans le vagin de la jeune fille et fait des mouvements de va et viens.

Après le verdict de culpabilité, les deux avocats ont demandé à la juge St-Pierre d’ordonner la confection d’un rapport présententiel et sexologique afin de guider le tribunal lors des représentations sur sentence.

 

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