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12 avril 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Sensibiliser les adolescents à la détresse psychologique à Mont-Joli

ANXIÉTÉ ET DÉPRESSION

L’atelier « La base pour la santé mentale » permettra aux adolescents de Mont-Joli d’en apprendre un peu plus sur la détresse psychologique.

©Photo Gracieuseté

L’atelier « La base pour la santé mentale » permettra aux adolescents de Mont-Joli d’en apprendre un peu plus sur la détresse psychologique.

D’ici le 19 avril, 200 élèves de l’école du Mistral de Mont-Joli assisteront à une conférence virtuelle sur la santé mentale. La Fondation Jeunes en Tête veut ainsi réduire la détresse psychologique chez les jeunes.

La Fondation rapporte qu’un adolescent sur deux au secondaire vit des problèmes d’anxiété ou de dépression depuis le début de la pandémie. En temps normal, on parle plutôt d’un jeune sur cinq.

« Les jeunes ont besoin de se raccrocher à quelque chose. Ils ont vécu beaucoup de deuils et d’isolement dans la dernière année. Ils ont été coupés de leur réseau social et on sait qu’à l’adolescence les amitiés sont importantes. Les jeunes ont perdu leurs activités parascolaires et ont été exposés davantage aux écrans », explique la directrice générale, Mélanie Boucher.

Madame Boucher remarque aussi une grande incertitude chez les jeunes. « On leur avait dit qu’ils pouvaient retourner en classe à temps plein et la semaine suivante c’est terminé. Il y a beaucoup d’incertitude et ils n’ont pas de contrôle là-dessus », dit-elle.

Avec son atelier « La base pour la santé mentale », la Fondation Jeunes en Tête propose des outils aux jeunes pour les aider à prendre soin de leur santé mentale au quotidien. « C’est un contenu développé par des experts scientifiques et c’est présenté par des jeunes dans la vingtaine. Ils ont une plus grande capacité de connecter avec les adolescents qu’un adulte plus vieux peut le faire », affirme madame Boucher.

Le principal conseil donné aux adolescents est de bouger afin de diminuer le stress. « Pour ceux qui n’aiment pas le sport, ce n’est pas grave. Ils peuvent danser sur leur musique favorite ou aller dehors. Nous leur donnons des outils comme ça. Nous les amenons aussi à entraîner leur cerveau à chercher le positif. Nous les invitons à prendre conscience de trois éléments qu’ils ont aimés dans leur journée et de les écrire dans un journal de gratitude », indique Mélanie Boucher.

L’atelier incite aussi les jeunes à la communication. La directrice de la Fondation Jeunes en Tête rapporte que 70 % des jeunes qui souffrent de dépression n’osent pas en parler par peur d’être jugé ou rejeté.

« Quand ça ne va pas, il faut en parler. En prenant du recul, ça permet de mieux comprendre ce qui se passe, ce qui ne va pas et ce qui cause ce sentiment qui fait que l’on n’est pas bien. Parler est souvent le premier pas vers la recherche de solutions. C’est important que les jeunes comprennent qu’ils ne sont pas anormaux lorsqu’ils vivent des défis psychologiques », mentionne-t-elle.

Selon les chiffres de la Fondation, 50 % des problèmes de santé mentale débutent avant l’âge de 14 ans.

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