06 septembre 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Le directeur de la Place Publique, Denis A. Gagnon, et la directrice des services à la Maison de l’Espoir, Karine Ouellet.

Avec la création de la Place Publique, la direction de la Maison de l’Espoir a voulu répondre à un besoin pour ceux qui quittaient l’hébergement de l’organisme communautaire. « Les gens qui n’étaient plus en hébergement pouvaient continuer de venir et profiter de nos services. Nous avions plusieurs personnes qui venaient en service externe. Nous avons donc transformé notre milieu de vie ouvert pour offrir un lieu de socialisation », explique la directrice des services à la Maison de l’Espoir, Karine Ouellet.

La Place Publique est un café communautaire où il n’y a pas d’obligation d’achat. Les visiteurs peuvent simplement socialiser, aller chercher de l’information ou utiliser le matériel disponible. « Les services qui existent dans notre communauté, nous les connaissons bien. En jasant avec les gens, nous pouvons les diriger et les mettre en communication avec les bonnes personnes ou les bons organismes. Nous avons aussi des jeux de société et des livres pour divertir nos clients », indique madame Ouellet.

La Maison de l’Espoir a pour but d’aider les plus démunis à se réinsérer dans la société en les hébergeant temporairement. Elle poursuit cette mission avec la Place Publique. « Il y a un accès informatique. Les gens qui ont des démarches à faire et qui ont besoin d’utiliser Internet pour différentes choses dans leur vie, mais qui n’y ont pas accès chez eux peuvent le faire. Même chose pour le téléphone. Certains n’ont pas encore accès à une ligne téléphonique et ça peut les empêcher d’avancer dans leur réinsertion », affirme Karine Ouellet.

Le local de la Place Publique hébergeait auparavant la friperie Le Chiffonnier. « Nous avons eu un petit pincement au cœur parce que nous aimions beaucoup notre friperie et elle répondait à un certain besoin dans la communauté. Par contre, il y avait plusieurs personnes qui venaient à notre friperie non pas pour magasiner, mais plutôt pour socialiser. Pour certains, c’était presque les seuls contacts sociaux qu’ils avaient », relate la directrice des services.

La Maison de l’Espoir accueille, depuis une trentaine d’années, ceux qui vivent une période de vulnérabilité. Elle peut héberger entre 100 et 150 personnes par année. « Nous favorisons les séjours en bas de deux mois. Nous ne sommes pas un centre de thérapie. Les gens viennent pour faire des démarches afin de se trouver un logement, de mettre des filets de sécurité dans leur vie et de trouver des services dans d’autres ressources qui correspondent à leur problématique spécifique », mentionne Karine Ouellet.

La Place Publique est ouverte du mardi au samedi, de 13 h à 20 h. Elle est située au 1515, boulevard Jacques-Cartier.