24 septembre 2021

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Harold LeBel réclame une loi sur la gestion des stations d’essence désaffectées et désire relancer le Conseil climat de la MRC de Rimouski-Neigette.

Créé en avril 2019 et formé des maires et des députés de la MRC, le Conseil avait dû suspendre ses travaux en raison de la pandémie de COVID-19. Bien que non décisionnel, le Conseil climat vise l’obtention d’information scientifique sur les changements climatiques et leurs impacts anticipés sur le Bas-Saint-Laurent.

« Pendant les dix mois où nous avons pu discuter, avant que n’éclate la pandémie, j’ai senti une réelle prise de conscience de la part de chacun des élus assis autour de la table quant aux risques importants que comportent les changements climatiques pour notre région. Je crois que ce forum peut contribuer à susciter des initiatives parmi les participants, pour le mieux-être de nos communautés, un édifice que nous construisons une pierre à la fois », témoigne monsieur LeBel.

Par voie de communiqué, le député s’inquiète des bouleversements appréhendés ici : risques côtiers accrus, canicules, sécheresses et autres phénomènes qui menacent le mode de vie en pays tempéré. « Des événements comme les grandes marées de décembre 2010, qui ne se produisaient que très rarement, surviendront plus fréquemment. Nous avons alors vu à quel point notre littoral peut devenir fragile devant les assauts répétés de la mer, surtout en l’absence de couvert de glace en hiver », souligne-t-il.

« Nous avons pu constater également que les dernières années ont mis à mal notre production agricole. Si l’été 2021 leur a donné un peu de répit, nos producteurs ont auparavant connu quatre étés consécutifs parmi les plus secs depuis longtemps. Les producteurs laitiers en particulier, un secteur agricole omniprésent au Bas-Saint-Laurent ont éprouvé de grandes difficultés à s’approvisionner en fourrages pour leur bétail. Nous ne pouvons plus ignorer tout cela. C’est pourquoi, peu après les élections municipales, je convoquerai mes collègues élus de Rimouski-Neigette pour que nous reprenions le travail là où nous l’avons laissé. »

Par ailleurs, le député LeBel vient de déposer une question écrite au gouvernement Legault pour réclamer une loi sur la gestion des stations d’essence désaffectées.

« Le gouvernement s’engage-t-il à légiférer pour mettre un frein à l’abandon sauvage des stations d’essence et à obliger les propriétaires ou locataires de ces installations à les démanteler et à décontaminer les terrains avant la conclusion de toute transaction et dans un délai d’un an de la fermeture ? », a-t-il demandé. 

Seulement à Rimouski, qui compte près de 50 000 habitants, une bonne demi-douzaine de ces installations encombrent le paysage en plein centre-ville ou aux abords d’artères très fréquentées, dont la route 132 qui longe le fleuve.