MIRALIS : 45 ANS À FAIRE SA MARQUE!

En 45 ans, Miralis est passée de petite entreprise locale spécialisée en fabrication de portes, fenêtres et armoires de cuisine à PME de haut niveau, reconnue au-delà des frontières. Elle figure aujourd’hui parmi les leaders des fabricants québécois d’espaces de vie contemporains. La clé de son succès? « Innover et savoir s’entourer. »

C’est ce qu’affirme Daniel Drapeau qui, natif de Rimouski, est à la tête de l’entreprise qui fête cette année ses 45 ans. Un parcours intrépide qui a permis à l’usine de Saint-Anaclet de faire sa marque ici et ailleurs. « Quand on met toute sa passion à viser l’excellence, on ne peut qu’être récompensés. » Aujourd'hui, l'entreprise embauche 300 équipiers et affiche une croissance soutenue année après année.

Il était une fois

L’aventure Miralis commence en 76 quand Jean-Paul Lauzier, fabricant d’armoires de cuisine, fusionne avec un fabricant de portes et fenêtres de Rimouski. Harold Bélanger a 17 ans quand il joint les rangs de l’entreprise en 1986. Il y est encore aujourd’hui. Son rôle? « Je suis un gars de vente, j’ai le développement des affaires dans le sang, je m’intéresse au RH et à l’innovation. Bref, après 35 ans dans l’entreprise, on cherche encore mon titre », rigole Harold Bélanger. Pour l’homme d’affaires, aujourd’hui associé, il existe un fil conducteur entre hier et aujourd’hui. « Ce qui n’a pas changé en 45 ans, c’est la volonté de faire autrement. »

Virages à 180

En 1996, le fondateur de Miralis en a assez. Fini la vente au détail! Miralis se concentrera désormais à bâtir un fidèle réseau de partenaires. « C’était énorme. On s’est tous dit ça passe ou ça casse. Comme j’ai toujours carburé aux défis, j’y ai cru et j’ai foncé », se souvient celui qui bâtira alors une à une les listes de publipostages en épluchant les pages jaunes. « On a fait 2900 envois, trois fois, et c’était parti! », se rappelle Harold. Les ventes font boom. Au point qu’on construit une nouvelle usine, en 2003. Une opportunité survient de développer le marché américain. On plonge. L’Ontario suit en 2006. Ce développement, Paul Lévesque en fait son affaire. « C’était le seul d’entre nous qui parlait anglais. »

En 2009, Daniel Drapeau et Harold Bélanger deviennent associés et projettent résolument Miralis vers l’avenir. Mais en 2010, sauve qui peut ! Sans crier gare, le marché américain s’effondre. L’entreprise profite de la crise pour effectuer un virage à 180 vers le contemporain. « Tout le monde nous disait que ça n’allait pas marcher. Notre intuition ne nous a pas trompés », affirment aujourd’hui les deux complices. La niche contemporaine est maintenant grandement exploitée pour créer des espaces de vie et où se lit encore l’influence européenne.

L’innovation avant tout

Pour demeurer à l’avant-garde, Miralis investit chaque année dans la recherche et le développement. « Depuis toujours, nous voulons être précurseur des tendances et non réactifs à celles-ci ». Si Miralis innove, elle souhaite aussi faire « comme dans le temps » c’est à dire créer des cuisines qui durent longtemps. En usine, Miralis améliore sans cesse ses performances en matière d’équipement de pointe. « L’usine possède peut-être 5 robots, l’humain demeure la priorité », affirme Daniel Drapeau. « Pour nous, l’automatisation permet aux équipiers de se concentrer sur la gestion de processus plus complexes ce qui, au final, est plus stimulant pour eux. »

Bâtir sa notoriété

Dès le début, Miralis a voulu être un gage de qualité, une marque forte et un véritable acteur de changement qui profitera de façon innovante aux générations futures. Depuis 2016, Miralis met en place de nombreuses initiatives grand public et utilise abondamment les réseaux sociaux. Quand une Sarah-Jeanne Labrosse choisit de faire équipe avec Miralis pour réaliser la transformation de sa cuisine et qu’elle le fait savoir sur ses réseaux, c’est bon pour la notoriété.

Rayonner au-delà de Saint-Anaclet

La famille « élargie » de Miralis compte 140 partenaires en Amérique du Nord, de New York à Miami en passant par Toronto et Les Bermudes. La relation-partenaire est basée sur l’accompagnement et la participation à leur succès en leur offrant des conseils business et marketing et en développant des outils qui serviront à rendre l’expérience-client unique et efficace. C’est ainsi que l’entreprise a créé la FAC MIRALIS en 2019. Six programmes de formations 100 % virtuelles sont disponibles, en français et anglais.

Cultiver l’esprit de famille

Chez Miralis, la famille est ancrée dans l’ADN. Grandir au sein de l’entreprise, c’est possible ? « J’en suis la preuve », soutient Harold Bélanger. « Chez Miralis, on a toujours voulu donner la chance aux jeunes. On croit beaucoup à l’équilibre expérience-jeunesse. On dit souvent que les équipiers qui le veulent ont l’immense liberté de faire leur chemin à la largeur de leurs épaules. »

Et demain?

Miralis, c’est aussi une histoire de proximité. « L’entreprise souhaite avoir un impact positif par son engagement social tant auprès de nos équipiers que dans la communauté », résume Daniel Drapeau. Le souci de préserver l’environnement représente aussi un véritable engagement pour le manufacturier qui a depuis longtemps adopté un mode de production sur demande. Son motto? « Jamais de gaspillage. On veut être encore là dans 45 ans. »