La jeune femme de 22 ans a commencé à jouer au hockey à l’âge de 4 ans. Elle fait maintenant partie des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa. Elle veut transmettre sa passion pour le hockey aux plus jeunes.

« Ma petite sœur joue aussi au hockey. J’essaie de lui transmettre ma passion et je pense que je réussis bien. J’apprécie le fait de pouvoir le faire avec toutes les autres petites filles de la région. Je veux promouvoir le hockey féminin pour qu’il prenne plus d’expansion et offrir une visibilité aux filles », exprime-t-elle.

Arianne Gagnon en est à sa deuxième année à Ottawa. Auparavant, elle jouait avec les Titans du Cégep de Limoilou. Elle conserve un fort lien d’attachement envers le Bas-Saint-Laurent et elle y revient dès que possible.

La Priçoise veut démontrer que même si le hockey attire principalement des garçons, les filles ont aussi leur place dans ce sport.

« Je pense que l’ouverture d’esprit par rapport au sport devrait être équitable entre les gars et les filles. Les filles devraient avoir autant de chances de percer dans les équipes. L’accès devrait être égalitaire. Je veux montrer que les filles peuvent se faire une place dans le sport. Quand on joue et qu’on a la passion, on s’amuse et c’est ça le plus important », indique-t-elle.

Celle qui étudie en criminologie voit le hockey comme une source de motivation dans ses études.

« J’ai plus d’intérêt envers l’école étant donné que je sais qu’après j’ai le hockey qui m’attend. On ne peut pas gagner notre vie avec le hockey donc je sais que je dois réussir à l’école pour jouer le plus longtemps possible. Ça m’aide aussi à être plus attentive à l’école et à rencontrer plusieurs nouvelles personnes », affirme-t-elle.

Joueuses de haut niveau

Justine Pelletier de St-Onésime-d’Ixworth et Jessymaude Drapeau de Rivière-du-Loup sont les deux autres ambassadrices de la région choisies par Hockey Bas-Saint-Laurent. Elles seront mises de l’avant à différentes occasions pour promouvoir le hockey féminin.

« Nous cherchions des filles qui jouent à un plus haut niveau et qui performent bien à l’école et au hockey pour que les petites filles puissent s’identifier. J’ai soumis les noms des joueuses de la région qui ont joué collégial, universitaire ou AAA et Hockey Bas-Saint-Laurent a fait la sélection », mentionne la responsable régionale du hockey féminin au Bas-Saint-Laurent, Chantale Thibeault.

Madame Thibeault, qui est aussi la mère d’Arianne Gagnon, pense que sa fille a été choisie pour son grand engagement envers son sport.

« Chaque fois qu’elle revient en région et qu’il y a des activités, elle est toujours présente auprès des jeunes filles », souligne-t-elle.

L’accessibilité et la mise en valeur du hockey féminin sont essentielles, selon Chantale Thibeault.

« Plus jeunes, les garçons et les filles se mélangent bien, mais c’est moins facile à l’adolescence. Nous essayons de faire des activités pour garder les filles. Dans notre région, c’est difficile aussi à cause des distances à parcourir et du nombre de joueuses, mais notre but est qu’elles puissent vivre des évènements féminins sur la glace », explique-t-elle.

Hockey Bas-Saint-Laurent compte une centaine de joueuses sur son territoire.