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Retour07 décembre 2021
Annie Levasseur - alevasseur@lexismedia.ca
Deux fermes s’associent pour restaurer une grange ancestrale à Les Hauteurs
PROJET COMMUNAUTAIRE

©Photo : gracieuseté Agence Ambassade
Les propriétaires des fermes Les Calembours et Vue d’en Haut de Les Hauteurs.
Les fermes Vue d’en Haut et Les Calembours de Les Hauteurs lancent la campagne de sociofinancement « Une grange ancestrale pour cultiver l’avenir ». Elle permettra de soutenir le démarrage des deux entreprises qui se partagent une terre et des installations agricoles.
Les propriétaires de la ferme fruitière Les Calembours, Kalil Mnasri et Alysse Grenier-Denis, ainsi que ceux de la ferme maraîchère Vue d’en Haut, Charles-Antoine Besner, Gabriel Clermont et Sophie Rioux, viennent d’un peu partout au Québec. Ils ont décidé de s’établir dans La Mitis pour réaliser leurs projets agricoles.
« Kalil et Alysse ont acheté la terre en mai 2020 et ils nous ont proposé de louer deux hectares pour que nous puissions faire notre projet maraîcher. Nous louons depuis mars 2021. Les deux fermes sont en précertification biologique. Nous sommes dans notre année zéro, donc dans l’implantation et la construction. Nous organisons nos fermes pour qu’elles soient fonctionnelles l’été prochain », exprime Sophie Rioux.
Les deux fermes souhaitent travailler dans un esprit d’entraide et de partage. C’est de là qu’est venue l’idée du projet de restauration de la grange ancestrale.
« Nous avons besoin d’un lieu pour conditionner, réfrigérer et traiter nos produits. Ce sera aussi un lieu pour faire de la mécanique agricole. C’est un projet commun de nos deux fermes qui travaillent ensemble pour la rénovation et l’entretien afin de répondre à nos besoins agricoles », affirme madame Rioux.
La grange aura également une vocation communautaire. Des ateliers y seront donnés à des jeunes de 15 à 29 ans de la région.
« Pour nous, c’est important de bien s’établir et d’être conséquents et cohérents avec le coin. Nous proposons déjà un modèle de ferme peu commun et nous voulons le partager avec ceux et celles qui portent l’avenir de la région. Nous trouvons que c’est une bonne avenue pour s’intégrer dans le coin et pour motiver les jeunes à rester ici », mentionne Sophie Rioux.
Ces ateliers commenceront l’été prochain. Une collaboration est déjà amorcée avec la Maison des jeunes Gaëlle Toanen de Saint-Gabriel-de-Rimouski.
« Nos ateliers porteront autant sur nos cultures et nos façons de faire de l’agriculture que sur la machinerie agricole et les outils que nous utilisons en agriculture biologique. Nous allons même parler de l’entrepreneuriat parce que nous sommes de jeunes entrepreneurs qui développons des projets autrement », indique la copropriétaire de la ferme Vue d’en Haut.

©Photo : gracieuseté
Projet de restauration d’une grange ancestrale.
Sociofinacement
La campagne de sociofinancement « Une grange ancestrale pour cultiver l’avenir » a été lancée sur la plateforme La Ruche pour financer une partie des travaux de restauration de la grange évalués à 60 000 $.
« Nous avons fait affaire avec un ingénieur spécialisé en bâtiments agricoles. Il a évalué nos besoins financiers selon nos besoins agricoles. On parle de rénovation et de planification des espaces dont nous aurons besoin, notamment pour les ateliers et les congélateurs », explique Sophie Rioux.
Les copropriétaires des fermes Les Calembours et Vue d’en Haut sont soutenus pas des subventions et par le Fonds Mille et Un pour la jeunesse.
« Ce fonds doublera la mise que nous sommes capables d’aller chercher avec la campagne de sociofinancement. Nous demandons donc aux gens de nous appuyer pour 20 000 $ dans notre campagne, mais leurs dons sont doublés », souligne madame Rioux.
Il est possible de soutenir le projet jusqu’au 6 janvier en se rendant au : https://laruchequebec.com/fr/projet/une-grange-ancestrale-pour-cultiver-lavenir?fbclid=IwAR1J1Qsh7M9mSxnwT2GzQqHG2Je11RU--Aj4J8yjfPkX_xIjL0fyhuvgkzE
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