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22 février 2022

Mireille Lévesque - mlevesque@lexismedia.ca

Forte tension du marché immobilier au Bas-Saint-Laurent

DÉBUT 2022

Marché immobilier - maison

©Photo : gracieuseté Unsplash

Le marché immobilier de la région commence l’année avec un dynamisme plus modéré qu’en 2021 et une progression constante des prix.

Les données transmises par L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) le 4 février, basées sur le mois de janvier 2022, révélaient que le Bas-Saint-Laurent, tout comme l’ensemble du Québec, commence l’année avec un dynamisme plus modéré qu'en 2021 et une progression constante des prix.

Les statistiques du marché immobilier fournies par l’APCIQ sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Elles indiquent que, dans notre région, en janvier 2022, on enregistrait une baisse de 20 % des ventes dans le secteur résidentiel par rapport à janvier 2021, ce qui s’expliquerait selon Charles Brant, directeur de l’analyse du marché de l’Association des courtiers immobiliers du Québec, par une baisse de 37 % des inscriptions de propriétés. Les prix, quant à eux, demeureraient tout de même en hausse de 11 % au Bas-Saint-Laurent, toujours dans le secteur résidentiel. Du côté du secteur unifamilial, les données recueillies pour la région démontrent aussi une baisse de vente des propriétés, soit de 23 %, à cause d’une diminution des habitations sur le marché de 42 %. La hausse des prix, se rapprochant de celle du secteur résidentiel, est alors de 10 %.

Danie Truchon, courtier immobilier résidentiel pour Sutton à Rimouski explique : « Il y a un manque criant de propriétés à vendre dans le Grand Rimouski, par exemple ce 14 février, il y en a 45 seulement disponibles sur Centris. Donc, ça fait monter les prix, tout le monde veut les visiter rapidement, on se retrouve avec des promesses d’achat multiples, ce qui crée de la surenchère. En 2019, on vendait une propriété en moyenne en 145 jours, alors qu’aujourd’hui, on la vend en 64 jours. De 2017 à 2019, le prix moyen d’une maison à Rimouski était entre 193 000 $ et 197 000 $. En 2020, on parlait plus de 219 000 $, ce qui ne constitue pas une très grosse différence. En 2021, par contre, le prix moyen d’une maison tournait autour de 264 000 $. C’est énorme, on parle de 45 000 $ de plus pour une maison unifamiliale à Rimouski. »

Charles Brant prétend toutefois que le Bas-Saint-Laurent se trouve en assez bonne position par rapport à l’ensemble du Québec : « Les prix augmentent beaucoup, mais c’est davantage un phénomène de rattrapage. La population du Bas-Saint-Laurent croît plus que dans les 30 dernières années, entre autres à cause du télétravail qui permet de s’éloigner des grands centres, et l’inventaire de maisons est bas, c’est la loi de l’offre et de la demande. Ça crée une forte tension, donc on voit des hausses de prix de deux chiffres chez vous depuis la pandémie, et ça augmente encore. On y vendait 7 % de maisons en surenchère en 2021 par rapport à 15 % en 2022. Cependant, à Trois-Rivières, 50 % des maisons sont vendues en surenchère avec un prix plus élevé de 10 % entre le montant affiché et celui conclu. »

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