Lancement d’une biographie racontant la vie et l’histoire de Sandy Burgess

Cet ouvrage de 240 pages écrit par le communicateur Denis Dion et préfacé par le journaliste Bernard Derome raconte l’histoire de Sandy Burgess, journaliste, éditorialiste, chroniqueur, formateur de professionnels des communications, gestionnaire de médias et ardent défenseur de sa région dont la carrière s’est déployée sur trente années, de 1953 jusqu’à son décès, en août 1983, à l’âge de 52 ans.

Le livre évoque son parcours d’étudiant au Séminaire de Rimouski. Il permet de suivre son cheminement professionnel, notamment au Progrès du Golfe, à CJBR Radio-Canada, mais aussi à CFLP, la station de radio qu’il a contribué à lancer. Des témoignages de membres de sa famille et de plusieurs personnes qui l’ont côtoyé, nous font découvrir un bon vivant, dont la culture impressionnait, dont l’humour et le rire étaient inoubliables et dont la générosité était remarquable.

« Moi je dis : je suis un porteur de mémoire. C’est lui qui m’a mis au monde professionnellement et au-delà de ça, c’était important que la population de la région ait un souvenir. Ce que j’ai découvert à force de mener des recherches sur le personnage, c’est à quel point il était un être aux multiples facettes. On se souvient aisément de l’éditorialiste et du mentor. Mais il y a eu aussi plusieurs autres Sandy Burgess, et chacun d’entre eux demandait de s’y intéresser, pour que l’on puisse en tracer le portrait le plus juste possible. Je pourrais dire que chacun des chapitres de ce livre présente un Sandy différent », témoigne Denis Dion, l’auteur de ce livre. Et surtout, constate monsieur Dion, « on voit jusqu’à quel point Sandy Burgess était habité par un amour inconditionnel de sa ville. Dans une bibliothèque un jour, quelqu’un pourra lire ce livre et saura qui était Sandy Burgess. »

Tout au long de son impressionnante carrière, Sandy Burgess a contribué à former de nombreux journalistes et annonceurs, notamment Pierre Nadeau et Bernard Derome qui nous rappelle cette époque. « Moi au départ, je voulais faire du journalisme. Quand j’étais à Rimouski (1962-1965), Sandy commençait à faire des éditoriaux. Il a commencé assez timidement, mais ce n’était pas encore tout feu tout flamme tous les jours comme cela a été par la suite à son retour à un autre poste. Dans mon temps, il y avait Guy Ross aux nouvelles régionales et Claude Pearson aux sports et un nommé Malenfant comme caméraman. Ils faisaient bien leur travail. Moi je voulais faire du journalisme. J’ai fait une émission qui a quand même assez bien marché à l’époque (Surboum les copains). Sandy m’encourageait. Plus tard, j’ai travaillé à l’information avec Pierre Nadeau sur le réseau de Radio-Canada à Ottawa. Là, c’était vraiment du journalisme. Je faisais aussi du commentaire. Sandy continuait à me conseiller et il m’encourageait. Il m’a bien rendu service », commente Bernard Derome.