Société
Retour01 décembre 2022
Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca
Campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes
ABOLIR LES MYTHES

©Photo : gracieuseté Unsplash.com
Cette campagne se présente sous le thème : « Guérir pour transformer, transformer pour guérir : déracinons la violence ».
Chaque année, du 25 novembre au 6 décembre, le Québec souligne les Journées d’action contre les violences faites aux femmes. Il s’agit d’un moment privilégié pour dénoncer collectivement le caractère inacceptable de la violence fondée sur le sexe et redonner aux femmes le pouvoir de s’exprimer. Cette nouvelle édition se déroule sous le thème « Guérir pour transformer, transformer pour guérir : déracinons la violence ».
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et les membres de la Table de concertation en matière de violence conjugale et d’agression sexuelle de l’Est du territoire unissent leurs voix pour sensibiliser la population au phénomène des violences faites aux femmes.
Pour ce faire, une campagne de sensibilisation, publiée notamment sur le site internet et les réseaux sociaux du CISSS du Bas-Saint-Laurent mais également dans différents lieux publics, contribuera à mettre en lumière différents mythes au sujet de la violence conjugale.
Mythe 1 : À 23 ans, elle est à l’abri
Mythe 2 : C’est elle qui a couru après
Mythe 3 : À mon âge, je peux dormir tranquille
Mythe 4 : L’agressivité est naturelle chez les hommes
Mythe 5 : Elle pourrait facilement le quitter si elle le voulait
Mythe 6 : La violence du conjoint fait partie de certaines cultures
Mythe 7 : Il n’y a pas de violence dans les couples lesbiens
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent travaille de concert avec différents partenaires impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes, tels le Centre-femmes de Rimouski, le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) et la Sûreté du Québec.
Au Québec, selon le ministère de la Sécurité publique, 88 % des personnes victimes d’agressions sexuelles sont des filles et des femmes ; 95 % des victimes de proxénétisme et de traite de personnes sont des filles et des femmes ; et les femmes représentent 76 % des victimes d’infractions contre la personne en contexte conjugal.
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