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22 février 2023

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

Stéphanie Lessard-Bérubé en résidence de création à Mont-Joli

CINÉMA

Stéphanie Lessard-Bérubé

©gracieuseté Martin Beaulieu - Le Laurentien

L’artiste Stéphanie Lessard-Bérubé.

Le Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (CLAC) accueille l’artiste Stéphanie Lessard-Bérubé pour une résidence de création du 26 février au 3 mars 2023 à la Maison de la culture du Château Landry de Mont-Joli.

Elle travaillera sur le court-métrage « Corps à corps musicaux » qui porte sur la beauté et la diversité des styles de jeu des violoneux et des violoneuses à partir de la découverte d’airs traditionnels du Bas-Saint-Laurent. Elle présente son projet comme un film de danse enveloppé dans un conte réaliste. Il sera à la fois un portrait collectif d’une pratique culturelle et une quête personnelle d’un répertoire musical à faire connaître.

Durant ce séjour d’écriture, Stéphanie Lessard-Bérubé travaillera à mettre en commun les informations issues de ses entrevues de recherche réalisées auprès des membres du regroupement de musiciens la Marée montante et du Conseil québécois du patrimoine vivant. Des choix seront à faire pour structurer le film par scènes, cibler des protagonistes et des airs traditionnels.

L'artiste invite les personnes qui possèdent des photos, des enregistrements sonores ou des films de violoneux du Bas-Saint-Laurent dans leurs archives familiales à communiquer avec elle par courriel à stephanielberube@gmail.com ou par téléphone au 514-578-4828. Il est possible d’en savoir plus sur elle au www.stephanielessardberube.ca.

Stéphanie Lessard-Bérubé est passionnée par le cinéma documentaire indépendant depuis sa découverte du film « Marron la piste créole en Amérique » d’André Gladu en 2006. Depuis, la musique a toujours été au cœur de sa filmographie indépendante pour explorer les perceptions de la tradition et de la modernité. Elle s’y est d’abord intéressée comme objet culturel et outil de changement social. Ses deux premiers films ont été des longs métrages ethnographiques sur la musique traditionnelle au Burkina Faso. Le cinéma ayant été un moteur de changement depuis son adolescence, elle a beaucoup travaillé à l’éducation à la création, à l’enseignement du cinéma et à l’intervention sociale par l’art auprès des jeunes.

Dans les dernières années, elle a eu la chance de travailler avec André Gladu sur ses films « Matawinie : la rencontre des eaux », « L’esprit du violon trad », « Excusez-là! » et « L’autre bout du monde ».

Par ailleurs, l’exposition « Remarquables », produite par le CLAC, se déplace à La Station de Rimouski du 17 février au 17 mars.

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