06 mars 2023

Mireille Lévesque - mlevesque@lexismedia.ca

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©Photo : Steve Caron

Tire le coyote sera en spectacle le 22 mars prochain à la salle Desjardins-Telus (25, rue Saint-Germain Ouest) à 20 h. Tous les détails au spectart.com.

« Au premier tour de l’évidence » a été composé en pleine pandémie et est sorti en février 2022. Tire le coyote terminera la tournée pour le mettre de l’avant cet été lors des festivals. Si l’artiste n’aime pas parler d’un « album de pandémie » en évoquant son matériel, il avoue que celle-ci a toutefois tinté les textes. Il s’est alors comme beaucoup de gens retiré à la campagne, subissant d’énormes changements de vie, tout en plongeant dans une forme de lenteur confortable qu’il souhaitait étirer. 

Il commente : « En créant mon dernier album, j’étais dans le bois, en campagne, en pleine pandémie. Un rythme de vie très lent s’est installé en moi et a influencé mon écriture. J’ai donc créé une bulle musicale plus enveloppante par rapport aux autres albums. Celui-ci est plus contemplatif, méditatif. Je vais recréer cette bulle sur scène. C’est la première fois que j’ai vraiment une mise en scène, des décors, un éclairagiste. D’habitude, je travaille de manière plus spontanée, là ce sera plus achevé pour créer cette espèce de bulle. J’ai aussi deux filles sur le band de six, et les harmonies vocales féminines recréent beaucoup cette douceur. » 

Même si l’auteur-compositeur souhaite mettre davantage de l’avant « Au premier tour de l’évidence » et en jouer les trois quarts, il ne manquera pas de ravir son fidèle public en interprétant des pièces incontournables comme « Le ciel est backorder » (album Désherbage) et « Calfeutrer les failles » (album Mitan). Il se dit reconnaissant d’avoir des admirateurs loyaux qui le suivent depuis ses débuts, se montrant curieux et avides de s’ouvrir à sa voix et ses textes qui ne « sont pas formatés pour la radio ». 

Il conclut : « En spectacle, nous allons passer par toute une gamme d’émotions. Je joue beaucoup avec les dynamiques. Il y a des moments intimistes où je suis seul avec la guitare, des moments plus rock avec mon excellent guitariste exceptionnel qui déménage, des moments pour pleurer et pour rire. Nous serons dans une bulle musicale, mais je sais que j’aime la philosophie, la psychologie et que j’ai un style poétique ancré dans l’intensité, dans l’émotion sans demi-mesures, donc je ne voulais pas que ce soit lourd. Je fais donc des blagues entre les tounes et j’essaie d’alléger tout ça en variant les ambiances. »