L’Europe a conquis Patrick Coulombe

Après avoir disputé une saison où il a fait la navette entre trois villes des États-Unis et qui venait de s’ajouter à d’autres campagnes dans la Ligue de la Côte-Est, Patrick Coulombe a décidé de quitter l’Amérique du Nord en 2011 pour s’aligner avec l’équipe de Vålerenga, en Norvège. Dès ses premiers coups de patin, il a vite remarqué que l’espace ajouté sur les patinoires internationales avait un impact sur le style de jeu. « Les systèmes de jeu sont beaucoup axés sur la possession de la rondelle et l’espace supplémentaire sur la glace fait en sorte qu’il y a moins de mises en échec, même si le jeu reste intense et robuste, a admis le hockeyeur, qui a joué sept parties avec les Canucks de Vancouver en 2006-2007. Bien que le soccer soit le sport numéro un en Europe, dans certains pays et villes, le hockey est bien ancré dans la culture et chaque match est une fête où les partisans chantent du début à la fin. »

Depuis cette première saison sur le Vieux Continent, le hockeyeur de 37 ans a joué en Slovénie, en Autriche et évolue dans la Ligue Magnus en France depuis 2014. Dans son épopée française, le défenseur a joué 3 saisons à Rouen, 5 saisons à Angers et depuis l’automne dernier, il défend les couleurs des Jokers de Cergy-Pontoise. Dans chacune des équipes françaises, il a été nommé capitaine. « Mon expérience européenne est très enrichissante à tout point de vue. Je n’ai aucun regret d’être venu poursuivre ma carrière ici et d’y avoir bâti une partie de ma vie. Partout où ma famille et moi sommes passés, nous avons eu la chance de toujours être bien accueillis », a dit Coulombe, qui a retrouvé son ancien partenaire à la défense chez l’Océanic, Mario Scalzo Jr, le temps d’une saison en Autriche.

Depuis son arrivée en France, Patrick Coulombe ne se sent pas dépaysé et peut se permettre de découvrir les richesses de l’Europe. « L’Europe est extrêmement riche culturellement. La proximité des pays et l’accessibilité des moyens de transport nous permettent d’en profiter, a-t-il avoué. Je rencontre des gens merveilleux, je visite de nouveaux endroits et je découvre des cultures que je n’aurais jamais eu la chance de connaître si je n’étais pas venu jouer en Europe. »