Maxim Bélanger est championne provinciale au 50 m brasse dans la catégorie « 13- 14 ans ». Elle avait également gagné l’or à une compétition provinciale en décembre.

« C’est vraiment excitant et ça a eu un effet surréaliste. Je ne m’y attendais pas. J’ai été surprise et fière de moi. Je pense que c’est surtout grâce à mon mental et à ma détermination. J’y tenais vraiment. Je visais mes standards et une bonne position », dit-elle.

« Nous nous attentions à une finale avant de partir de Rimouski. Nous avons les temps d’inscription de tous les nageurs avant que la compétition commence. Nous savions qu’elle serait probablement dans le top 10 et à la suite des préliminaires elle était quatrième. On savait que ça allait bien aller, mais on ne s’attendait pas à une première place », ajoute l’entraîneur de Maxim depuis trois ans, Émile Lebel.

La natation a toujours fait partie de la vie de la Rimouskoise de 14 ans. C’est un sport qu’elle apprécie parce qu’il lui permet de donner le meilleur d’elle-même.

« J’aime les objectifs à atteindre et le fait de devoir me dépasser chaque fois que je pars en compétition. Il faut se corriger, toujours faire le meilleur qu’on peut et se battre toutes les fois. Ça a un effet satisfaisant », affirme Maxim Bélanger.

Selon son entraîneur, ce sont la motivation et la détermination de la nageuse qui font qu’elle réussit à bien performer à un aussi haut niveau.

« C’est une nageuse qui s’applique beaucoup et qui aime beaucoup être à l’entraînement. Maxim est aussi une nageuse de compétitions et de finales. Ça ne paraît pas beaucoup à l’entraînement, mais en compétition elle est très déterminée à aller chercher les positions ou les temps que nous voulons atteindre. Ça rend mon travail facile. Elle est assez déterminée pour le faire par elle-même », souligne Émile Lebel.

Depuis le mois de janvier, Maxim a décidé d’intégrer le programme « sport-études » de son école secondaire. Elle a doublé son nombre d’heures d’entraînement par semaine.

« Je trouve ça très motivant. Avant, j’étais dans un autre programme et j’allais à la piscine le soir. Maintenant, les journées sont moins longues et je peux passer l’après-midi à la piscine », mentionne la Rimouskoise.