29 mars 2023

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©Photo : gracieuseté

L’entraîneur Julien Desrosiers, originaire de Saint-Anaclet-de-Lessard, n’envisageait pas de revenir dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) aussi rapidement.

Cette fois, il se retrouve derrière le banc de l’équipe en tant qu’entraîneur adjoint, une première expérience de ce côté de l’Atlantique. « L’organisation a beaucoup progressé. Je m’en rendais moins compte à l’époque où je jouais, mais aujourd’hui, en étant entraîneur, on a une très bonne organisation, a-t-il dit. La ville a beaucoup changé en 20 ans, mais je me suis un peu retrouvé comme à la maison. L’adaptation a été assez facile. »

L’entraîneur originaire de Saint-Anaclet-de-Lessard n’envisageait pas de revenir dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) aussi rapidement. Des compressions budgétaires ont mis fin à son poste avec l’équipe de Bordeaux et l’ancien joueur de 42 ans avait même débuté une formation de carreleur avant que l’appel des Voltigeurs ne retentisse. « Les Voltigeurs cherchaient un entraîneur adjoint et Steve Hartley [NDLR Entraîneur-chef congédié en novembre 2022] en a parlé avec Carl Mallette, entraîneur des Tigres de Victoriaville, qui est un bon ami à moi, a décrit Desrosiers, qui a joué avec Mallette en France. J’ai passé une entrevue avec Steve et Mathieu Gravel et le courant a bien passé. Ensuite, j’ai parlé du contrat avec Philippe Boucher et tout s’est fait en une semaine à la fin du mois de juillet. Ma famille ne m’a pas suivi cette année et ils seront ici l’an prochain. »

Éric Bélanger, un autre ancien de l’Océanic, l’a rejoint derrière le blanc au courant de la saison à titre d’entraîneur-chef.

©Photo : gracieuseté

Éric Bélanger, un autre ancien de l’Océanic, l’a rejoint derrière le blanc au courant de la saison à titre d’entraîneur-chef.

Depuis son départ en 2001, l’ancien attaquant a pu remarquer plusieurs évolutions au sein de la LHJMQ, dont l’encadrement des joueurs, l’entraînement, la nutrition et les études. Au sujet de ce dernier point, Julien Desrosiers a rapidement remarqué que les choses ont changé, alors qu’en tant que joueur, il n’était pas allé sur les bancs d’école à sa dernière saison junior. Une situation maintenant impossible. « Mon père voulait que je me concentre sur le hockey et m’avait donné l’autorisation de ne pas aller à l’école. Aujourd’hui, tous les joueurs sont à l’école et je trouve ça très positif, a admis Desrosiers. Maintenant, avec du recul, si j’avais une chose à refaire après ma carrière junior, je serais d’aller à l’université avant de tenter ma chance en France. Je ne regrette pas du tout ce que j’ai fait. »

Retour en arrière

Le 31 décembre dernier, Julien Desrosiers a fait un retour chez lui au Colisée Financière Sun Life de Rimouski dans un duel contre l’Océanic. Le numéro 24 a joué 226 matchs dans la LHJMQ, dont 101 avec l’Océanic de Rimouski entre 1997 et 1999, avant d’être échangé aux Voltigeurs. Ce soir-là, même si ce n’était pas lui qui donnait le spectacle sur la glace, il a pu compter sur l’appui de sa famille et de plusieurs amis. « C’est toujours spécial de revenir dans sa ville natale, surtout que j’ai été de l’autre côté du banc, a-t-il avoué. C’était un moment spécial pour moi d’être de retour. »

Après ses saisons dans le junior, Julien Desrosiers a porté l’uniforme de plusieurs équipes en France et a aussi défendu les couleurs de la France à des compétitions internationales. Il a eu le privilège de vivre de sa passion pendant près de 2 décennies. « Mon objectif était de faire carrière et d’essayer le plus longtemps possible. J’ai joué toute ma carrière en France et j’ai vécu aisément, mais pas assez pour me dire que je me la coule douce à ma retraite, a mentionné celui qui a joué en France entre 2001 et 2019. De devenir un entraîneur, ça m’a traversé l’esprit vers la fin de ma carrière. »

Maintenant qu’il a mis les pieds dans le monde des entraîneurs de la LHJMQ, Julien Desrosiers vivra pour la première fois les séries éliminatoires en tant qu’entraîneur et espère pouvoir monter les échelons au cours des saisons à venir.