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04 avril 2023

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Ingénieur – une profession en pleine effervescence

MAIN-D’ŒUVRE

Sophie Larivière-Mantha, ing., MBA, présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec.

©Photo : gracieuseté

Sophie Larivière-Mantha, ing., MBA, présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec.

La présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, Sophie Larivière-Mantha, était de passage à Rimouski mardi dernier pour y rencontrer les membres de cette profession et tâter le pouls des enjeux locaux. À cette occasion, madame Larivière-Mantha a brossé le portrait de la main-d’œuvre en génie des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

Selon une étude réalisée par l’Ordre des ingénieurs, la région du Bas-Saint-Laurent compte un bon nombre d’ingénieurs dans presque toutes les catégories de cette profession à l’exception de certains types de génies sous-représentés, notamment ceux en informatique, en génie chimique et en génie électrique. Les domaines de pratique les plus représentés sont : génie mécanique, génie civil, et ceux en système électromécanique.

« La profession d’ingénieur se démarque sans cesse par sa capacité à innover afin d’être au service du public et des grands projets de notre société », a déclaré Mme Larivière-Mantha. « Dans ce contexte, il importe pour l’Ordre d’échanger avec ses membres sur les priorités et les enjeux de la profession pour que la population québécoise puisse tirer pleinement profit du savoir-faire des ingénieurs et des ingénieures. »

On compte actuellement 979 ingénieurs et ingénieures dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, dont 400 dans la région de Rimouski. Ceci n’inclut pas les candidats à la profession d’ingénieur. De ce nombre, une cinquantaine ont obtenu leur permis d’exercice au cours de la dernière année.

@Ci:« Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, l’Ordre surveille aussi les besoins futurs du marché du travail afin de s’assurer que la profession peut continuer de répondre aux besoins de la société. » - Sophie Larivière-Mantha, ing., MBA

Par ailleurs, on trouve dans notre région 11 % de femmes dans la profession, ce qui est en deçà de la moyenne pour l’ensemble des membres de l’Ordre (16 %) au Québec. « Ce que l’on voit par contre dans votre région, c’est que les femmes représentent 15 % de la relève en génie au sein des communautés bas-laurentienne, gaspésienne et madelinienne. Donc, une amélioration à prévoir à ce chapitre », précise madame Larivière-Mantha.

Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine comptent seulement 3 % d’ingénieures et d’ingénieurs formés à l’étranger, tandis que l’ensemble de l’Ordre en recense 13 %. « Cette part pourrait aussi connaître une croissance au fil des ans, puisque 15 % des nouveaux effectifs en génie dans ces régions ont reçu leur formation à l’international. »

Perspective d’ici 2030

Selon cette même étude de l’Ordre publiée en 2021, d’ici 2030, l’offre et la demande de main-d’œuvre en génie dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine devraient être somme toute à l’équilibre.

Toutefois, des domaines précis comme le génie chimique, le génie électrique ainsi que le génie informatique et logiciel seront à surveiller. À l’image du Québec, ces domaines de pratique seront en effet particulièrement sollicités. La demande s’explique par des tendances telles que la transition énergétique, l’électrification des transports, la sécurité informatique et le virage numérique.

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