Un Rimouskois invente le Buck Thorax

Tout simple, l’appareil en question prend la forme d’un bâton télescopique pouvant se déployer de 14 à 24 pouces et permet d’écarter et de ventiler sécuritairement la cage thoracique d’un gibier pour favoriser la ventilation, le refroidissement et la conservation de la viande.

Fabriqué d’acier inoxydable à 100 % et de grade alimentaire, cet appareil compact est utilisé pour empêcher la migration toxique de bactéries entre l’outil et la viande. Il est facile à nettoyer et très résistant. Les chasseurs pourront l’utiliser lors de leur quête de différents gibiers tels orignal, chevreuil, chèvre de montagne, bouc, wapiti, ours, bison et autres animaux sauvages de bonne dimension en espérant mieux préserver la qualité de leur venaison.

 « J’aime m’asseoir au pied d’un arbre et philosopher sur ma vie et bien d’autres choses… J’étais à la chasse sur le point de récupérer mon gibier abattu et je me demandais si j’allais encore utiliser cette année un bout de bois pour écarter la cage thoracique de cet animal. Au nombre de chasseurs en forêt, ça fait plusieurs petits arbres qui sont coupés et d’une certaine façon on participe à la déforestation. Et je me suis mis à me demander : qu’est-ce que ça prendrait pour remplacer ce rondin habituel qu’on prélève dans le bois, quelque chose de durable, ultrarésistant et de grade alimentaire ? J’y ai beaucoup réfléchi, surtout durant la pandémie, j’ai même fait plusieurs essais avec des cannes de marcheurs et des bâtons de majorettes tout en me demandant quels serait les meilleurs produits à utiliser. Avec l’aide de chimistes, on a convenu que l’acier inoxydable était la meilleure solution plutôt que l’aluminium, transmetteur de bactéries. Je l’ai donc conçu en métal inoxydable 100 %, en deux parties pour qu’il soit télescopique, avec des embouts de plastique qu’on y ajoute pour éviter de déchirer notre sac à dos », exprime Denis Proulx.