Le grand déménagement

À l’âge de 20 ans, Olivier Pouliot décide d’emprunter un autre chemin pour continuer son parcours hockey et celui sur les bancs d’école. Il quitte pour la Saskatchewan et joint les rangs des Bruins d’Estevan, ville de 13 000 habitants dans le sud de la province. De plus, l’équipe a le privilège de jouer à la Coupe Centennial, emblème de la suprématie du Junior A au Canada. « J’ai toujours été passionné par le monde des finances et je voulais être bilingue, donc je pensais que c’était ma chance d’aller à un nouvel endroit », a-t-il répondu au sujet des raisons de sa décision.

Dans sa seule saison avec les Bruins, le numéro 8 a récolté 65 points en 56 parties. Après avoir remporté la Canterra Seeds Cup dans sa ligue, les Bruins n’ont pas été en mesure de se rendre à la ronde des médailles lors du championnat canadien. « Ce n’est pas une province avec de grosses villes, mais ce fut vraiment plaisant et différent comme expérience. Comme on jouait dans une petite ville, les joueurs étaient vraiment proches, a-t-il décrit. J’ai bien appris l’anglais et je suis devenu bilingue. »

Direction Université

L’adaptation n’a pas été facile la saison dernière pour Olivier Pouliot, alors qu’il jouait sa première campagne avec l’Université Lakehead, située à Thunder Bay. En arrivant du Junior A, la marche était plus haute. « Ce fut un peu plus difficile au début, car c’était plus rapide. Les joueurs sont plus vieux et l’expérience est là. Nous étions 3 recrues sur mon trio et quand on affrontait un trio de joueurs de 25 ans, c’était plus imposant, a mentionné celui qui a récolté 20 points en 24 matchs. Quand j’ai commencé à m’y habituer, ça allait mieux. »

Avec trois autres saisons universitaires à venir, Olivier Pouliot essaie de ne pas regarder trop loin pour la suite de sa carrière de hockeyeur. Pour ce qui est du marché du travail, il désire travailler dans une banque, mais ne sait toujours pas dans quel service.