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19 avril 2023

Habiter la région est un choix d’espace, d’oxygène et de territoire pour Julie Boivin

RENCONTRE

Julie Boivin, directrice générale du CLAC depuis 2007.

©Photo Le Laurentien - Marthe St-Laurent

Julie Boivin, directrice générale du CLAC depuis 2007.

Marthe Saint-Laurent | redactionrimouski@medialo.ca

Installée dans La Mitis depuis 2000, Julie Boivin ne ménage pas son implication au sein de différents organismes pour contribuer au développement culturel. Découvrons le parcours inspirant de la directrice générale du Carrefour de la littérature des arts et culture (CLAC).

Figure connue, influente et appréciée dans le paysage culturel de La Mitis, Julie Boivin est une femme engagée, dynamique et déterminée à développer le secteur culturel dans la région. Ses missions ? Construire des ponts entre les artistes d’ici et d’ailleurs et la population, introduire l’art et la culture dans les écoles pour que les jeunes aient accès à la littérature afin de nourrir leur créativité pour « préparer des générations à prendre la relève. Les adultes de demain, ce sont eux », témoigne Julie. 

 

Tout savoir sur le monde entier

Née à Blainville, en banlieue de Montréal, c’est durant ses études à l’UQAM que Julie rencontre son conjoint, natif de Sainte-Flavie. Après avoir voyagé en Europe de l’Est et en Bulgarie, le couple choisit de s’installer dans la Mitis près du fleuve. C’est à l’UQAR que Julie termine son baccalauréat en histoire, avant d’entreprendre sa maîtrise en développement régional. « J’ai voulu m’impliquer dans la proximité, dans le territoire d’ici, l’histoire locale, les choses plus proches de nous, connaître les enjeux régionaux et locaux », avoue-t-elle.

 

Sa soif de tout connaître et sa curiosité intarissable l’ont amenée à travailler auprès d’Alexander Reford pour le premier Festival international de jardins avant d’arriver au CLAC. Julie se souvient : « J’étais coordonnatrice, il n’y avait jamais eu d’employés à part des petits contrats de réinsertions financés par Emploi Québec. J’avais trois mois pour trouver de l’argent pour survivre. La Commission Jeunesse a accepté ma demande ce qui m’a donné une année pour trouver des subventions afin de pérenniser un emploi. » De fil en aiguille, en 2002, la base devient solide et le CLAC contribue au fonctionnement avec la ville, la MRC, le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et le Conseil des arts du Canada. Depuis 2007, Julie Boivin est la directrice générale de l’organisme.

Julie Boivin, directrice générale du CLAC dans ses bureaux de Mont-Joli.

©Photo : Le Laurentien - Marthe St-Laurent

Julie Boivin, directrice générale du CLAC dans ses bureaux de Mont-Joli.

« Je me suis beaucoup battu pour la culture, je trouve que l’environnement est encore dans un plus mauvais état. » -Julie Boivin

Julie observe que « les politiciens n’écoutent pas les jeunes, ils ne sont pas attentifs à eux. Les jeunes sont anxieux, mais surtout écoanxieux. Ils voient et ils entendent parler de tout ce qui se passe sur la planète. »

Si l’avenir de la planète inquiète la directrice de l’organisme, elle ne cesse de cultiver les valeurs à l’échelle humaine, car chaque petit geste compte, chaque individu a quelque chose à dire, à partager. Le CLAC invite des artistes en fonction des valeurs qu’ils portent, ce qu’ils ont envie de partager et l’organisme les soutient dans leur création. Cette mission, Julie ne s’en lasse pas. Elle nous confie : « Tu ne fais jamais le tour de cela. C’est grand à l’infini et la littérature c’est tout. »

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