19 avril 2023

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©Journal Le Laurentien – Charles Lepage - Le Laurentien

La journée « Répare tes trucs Rimouski » se tiendra le 21 avril.

Élyme conseils, le Carrefour international bas-laurentien pour l’engagement social (CIBLES), l’Outillerie Rimouski et le Comité d’action et de concertation en environnement (CACE) du Cégep de Rimouski se sont réunis pour organiser cette activité.

« C’est basé sur le modèle des cafés réparation qui sont des événements qui s’organisent partout à travers le monde. Il y a deux objectifs, on veut que les gens fassent réparer leurs objets et qu’il y ait un partage de savoir-faire entre les bénévoles réparateurs et les participants. Tout ça se fait dans une ambiance conviviale », explique le chargé de projets en économie circulaire chez Élyme conseils, Francis Beauregard.

Un service de bar et de restauration sera aménagé ainsi qu’un service de garderie pour les personnes qui viendront avec leurs enfants. La journée se terminera par un cinq à sept festif.

« Quand les participants vont arriver, nous allons peser leurs objets et ils pourront se rendre aux stations de réparation. Il y en aura une pour l’électronique, une pour la couture, une pour les vélos, une pour les livres et une pour les petits meubles. Il y aura aussi une cordonnerie et une imprimante en 3D pour remplacer des petits morceaux. Un espace sera réservé pour donner ou recueillir des vêtements », mentionne monsieur Beauregard.

Une vente d’objets perdus du Cégep de Rimouski est également prévue pour ramasser des fonds pour la Fondation de l’institution d’enseignement. L’Outillerie Rimouski sera présente pour recueillir des dons d’outils.

Une vingtaine de bénévoles seront mobilisés pour la journée « Répare tes trucs Rimouski ». Plusieurs événements similaires sont aussi organisés ailleurs au Québec pour souligner le Jour de la Terre.

« Au Bas-Saint-Laurent, trois cégeps, soit ceux de Matane, de Rivière-du-Loup et de La Pocatière, ont décidé de faire un événement commun et ils nous ont invités à participer avec des gens de Shawinigan et de Montréal. Équiterre fait aussi partie de cette initiative », affirme Francis Beauregard.

Cette activité vise à mobiliser la population en faveur du droit à la réparation. Selon les organisateurs, les réparateurs se frappent à des obstacles qui pourraient être évités par de meilleures pratiques des fabricants. Ils invitent les citoyens à documenter les réparations sur la base de données de l’organisme Open Repair Alliance et à signer la pétition d’Équiterre « Exigeons des biens durables et réparables ».