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28 avril 2023

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

39 M$ pour protéger les berges de Sainte-Luce, Matane-sur-Mer et Petit-Matane

ÉROSION et SUBMERSION CÔTIÈRES

ÉROSION et SUBMERSION CÔTIÈRES

©Photo Archives - Le Laurentien

L’investissement annoncé permettra de financer des travaux liés à la lutte contre l’érosion et la submersion côtières par l’entremise du Cadre pour la prévention de sinistres.

Une aide financière de plus de 39,2 M$ vient d’être annoncée par le gouvernement du Québec pour contribuer à la protection des berges contre l’érosion et la submersion côtières à Sainte-Luce, Matane-sur-Mer et Petit-Matane.

Ce soutien financier s’inscrit dans le cadre de l’annonce effectuée par le premier ministre François Legault, le 3 mars dernier, d’un financement de près de 70 M$ pour la réalisation de six projets dans cinq municipalités du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

Le montant de 10,4 M$ accordé à la municipalité de Sainte-Luce-sur-Mer permettra une deuxième phase de travaux dans le secteur de l’Anse-aux-Coques. À Matane-sur-Mer et Petit-Matane, 13,5 M$ et 15,3 M$ sont accordés en subventions pour ces projets. Ces sommes pourront être consacrées à la sauvegarde d’infrastructures et de biens menacés par l’érosion et la submersion côtières grâce à la mise en place d’interventions identifiées à la suite d’une analyse des solutions les mieux adaptées et recommandées par les spécialistes en génie côtier.

« Il est primordial pour notre gouvernement d’aider les régions côtières à s’adapter aux effets des changements climatiques, et c’est exactement ce que nous faisons. L’investissement annoncé permettra de financer des travaux liés à la lutte contre l’érosion et la submersion côtières par l’entremise du Cadre pour la prévention de sinistres. Je suis fière de dire que les municipalités pourront compter sur le soutien et l’expertise du ministère de la Sécurité publique tout au long de la concrétisation de leur projet », affirme Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et députée de Rimouski.

Le montant de 10,4 M$ accordé à la municipalité de Sainte-Luce-sur-Mer permettra une deuxième phase de travaux dans le secteur de l’Anse-aux-Coques.

©Photo : archive L'Avantage

Le montant de 10,4 M$ accordé à la municipalité de Sainte-Luce-sur-Mer permettra une deuxième phase de travaux dans le secteur de l’Anse-aux-Coques.

« À Sainte-Luce, particulièrement pour le secteur de l’Anse-aux-Coques, sur près de trois kilomètres se fera une recharge de plage. Le moyen identifié pour préserver notre plage qui est un attrait touristique et un vecteur économique important pour nous. C’est aussi 180 résidences qui seront protégées contre les aléas côtiers. Il est important de maintenir notre noyau villageois. L’abandon ou le déménagement de maisons laisse dans notre paysage des cicatrices souvent accompagnées de tristesse et de regrets des propriétaires qui pensaient passer leur vie sur le bord de notre magnifique fleuve. Fleuve qui pour certains est devenu une menace. Sans ces subventions, il serait impossible à une petite municipalité comme Sainte-Luce de protéger notre territoire et nos infrastructures. L’implication du gouvernement est essentielle pour la protection de notre population», se réjouit Micheline Barriault, mairesse de Sainte-Luce.

De son côté, Eddy Métivier, maire de Matane constate que les effets des changements climatiques et les conséquences des grandes marées font malheureusement partie de notre réalité depuis plusieurs années déjà. « Nous sommes donc très heureux de cette contribution du ministère de la Sécurité publique, tant au niveau monétaire qu’au niveau de l’expertise : cette collaboration nous permettra d’identifier, de concert avec la population, des solutions d’adaptation cohérentes, sécuritaires et durables face à ce phénomène. »

Les projets d’atténuation des risques ont été retenus à la suite d’analyses réalisées par des spécialistes en géomorphologie du ministère de la Sécurité publique, selon des critères tels que la probabilité d’occurrence de l’aléa et ses conséquences potentielles sur les personnes, les biens et les infrastructures. Les travaux se dérouleront jusqu’en 2026-2027.

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