« Les saveurs dans le cannabis à la SQDC - quelle hypocrisie de la députée Maïté Blanchette Vézina » - ABVQ

L’ALLIANCE DES BOUTIQUES DE VAPOTAGE DU QUÉBEC

©Photo : gracieuseté Unsplash.com

Alors que la députée Maïté Blanchette Vézina a appuyé la décision de la CAQ d’abolir les saveurs dans le vapotage, elle supporte la vente du cannabis à la Société québécoise du cannabis (SQDC) avec des noms de saveurs comme : beurre de peanuts, cherry blossom, salade de fruits, gelato à la vanille et bien d’autres qui attirent les jeunes.

L’Alliance des boutiques de vapotage du Québec (ABVQ) exprime son indignation à la suite de l’annonce du 19 avril dernier par le gouvernement du Québec, d’interdire la vente de saveurs dans les produits de vapotage, à l’exception de la saveur de tabac. Elle dénonce l’hypocrisie du gouvernement Legault et de la députée Maïté Blanchette Vézina dans ce dossier.

« Il est scandaleux que la députée Maïté Blanchette Vézina et son gouvernement de la CAQ interdisent la vente de saveurs dans des produits de cessation tabagique alors que la SQDC, qui est gérée par notre propre gouvernement, offre sur leur site web une vaste gamme de drogue récréative présentée comme étant épicée, fruitée, sucrée et j’en passe. On peut même filtrer les produits par type d’arômes. C’est carrément aberrant ! Après ça, la députée Maïté Blanchette Vézina et le ministre Dubé viennent nous faire la leçon » a déclaré David Lévesque, porte-parole de l’ABVQ.

« Les mots me manquent pour qualifier l’hypocrisie de la députée Maïté Blanchette Vézina et du ministre de la Santé. La majorité des produits de cannabis vendus à la SQDC sont des produits qui seront inhalés par combustion, cette même combustion qui cause la mort de 48 000 Canadiens fumeurs chaque année. En plus, ils font la promotion de produit de cannabis avec des noms de saveurs cools, des graphiques et voir même des personnages ce qui est illégal d’après leur propre législation. Je serais curieux de voir les rapports d’inspection (si ça existe) » de décrier David Lévesque.

Les produits présentés comme aromatisés à la SQDC sont présents en grand nombre sur leur site web. Ces produits attirent les jeunes et leur sont accessibles, comme le démontre une étude récente de l’INSPQ. Parmi les 15 % d’élèves du secondaire qui disent fumer du cannabis, soit environ la même proportion que ceux qui vapotent, près d’un jeune sur cinq dit s’approvisionner à la SQDC.

L’ABVQ s’interroge sur les raisons pour lesquelles le gouvernement traite le vapotage plus sévèrement que le cannabis, alors que le vapotage est reconnu comme un outil efficace pour réduire le tabagisme. « L’interdiction des liquides aromatisés met une pression injustifiée sur les propriétaires de boutiques de vapotage. Nos clients veulent des produits moins risqués pour leur santé, qui ont une saveur différente de celle du tabac, dont ils essaient de se dissocier. Une telle réglementation renverra les vapoteurs adultes à la consommation de cigarettes traditionnelles » a ajouté M. Lévesque.

L’ABVQ exhorte le gouvernement du Québec à reconsidérer cette réglementation malavisée et à adopter une approche rationnelle. « La députée Maïté Blanchette Vézina et le gouvernement Legault devraient commencer par mettre de l’ordre dans la SQDC et s’assurer qu’elle cesse d’attirer les jeunes vers des produits nocifs qui crées des problèmes de santé mentale. Par souci de cohérence, nous exigeons soit le retrait immédiat de toutes les saveurs de fruits, de gâteaux ou d’arômes autres que le cannabis à la SQDC, soit un moratoire réfléchi sur l’interdiction des saveurs de vapotage, le temps qu’un débat éclairé ait lieu sur cette question » a avancé M. Lévesque.

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