24 mai 2023

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

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©Photo : gracieuseté

La gardienne de but Émilie Tremblay vient de compléter sa première saison collégiale avec les Pionnières du Cégep de Rimouski.

De s’entraîner et de compétitionner dans ces sports demandent un horaire rodé au quart de tour, puisque les déplacements à Québec sont nombreux.

Dans l’uniforme des Pionnières du Cégep de Rimouski, la gardienne de but vient de compléter sa première saison collégiale. Elle a excellé sur la patinoire en remportant 9 de ses 14 parties, dont 4 par blanchissage. La numéro 35 a été nommée sur la première équipe d’étoiles, en plus de récolter les titres de recrue de l’année de la ligue en division II, d’athlète de l’année en hockey au Cégep et de recrue de l’année. « Je suis vraiment contente de ma première saison. J’ai mis beaucoup d’efforts dans les pratiques et ça a payé », a mentionné celle qui désire toujours s’améliorer. « Je me trouve perfectionniste et si je vois qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas durant la pratique, je vais rester après que ce sera terminé et je vais faire des heures supplémentaires. »

L’étudiante en sciences de la nature poursuit son développement et le fait qu’elle joue dans sa ville natale lui donne un coup de main pour avoir accès aux installations dans la saison morte. « J’ai un plan physique qui est pour le hors glace. Je veux aller sur la glace cet été pour augmenter mon niveau de jeu », a décrit Émilie Tremblay. « J’ai beaucoup pratiqué ma technique avec l’entraîneur des gardiens. »

Avant de défendre les couleurs des Pionnières, Émilie Tremblay a joué quelques saisons au hockey masculin à l’école secondaire Paul-Hubert. Elle a aussi disputé une saison avec les filles avec les As de Québec Bantam AAA. Chaque semaine, elle quittait Rimouski pour sa pratique le vendredi soir à Québec et les parties de la fin de semaine avec des coéquipières. « Le niveau de jeu était différent. Avec les gars, la vitesse d’exécution était plus rapide. J’anticipais beaucoup les jeux et ce fut un peu difficile de m’adapter au jeu des filles », a-t-elle expliqué. « Avec les filles, j’aimais beaucoup l’esprit d’équipe. »

Avec les As, elle a pu se faire voir par des Cégeps de première division, mais l’appel de la maison était assez fort et surtout que son cheval y était aussi. « J’avais l’opportunité d’aller ailleurs, mais je voulais vraiment rester chez moi et le programme se donne aussi à Rimouski. Les infrastructures sont vraiment belles et on a un beau programme », a avoué celle qui a le gardien Devon Levi comme modèle. « Je peux vivre mes deux passions en même temps et c’est vraiment le meilleur des deux mondes. »

L’autre passion, l’équitation

Émilie Tremblay possède un cheval depuis neuf ans. En 2022, elle a terminé première au Québec dans la catégorie équitation classique avec son cheval Murphy, alors que son cheval habituel, Ty, était blessé.

La future vétérinaire désire prendre une pause des compétitions équestres cette année et veut en faire d’autres dans un futur rapproché. « On fait des compétitions régionales et provinciales, donc on voyage beaucoup », a-t-elle conclu. « Ce n’est pas facile de concilier tout ça en même temps. »

©Photo : gracieuseté

Émilie Tremblay sur son cheval TY, une monture que ses parents lui ont achetée à l’âge de 9 ans.

« Je peux vivre mes deux passions en même temps et c’est vraiment le meilleur des deux mondes. » - Émilie Tremblay