« Le Germoir, parcours d’incubation » s’adresse aux entreprises agricoles de la région qui sont dans leur phase 0-3 ans.  Il est chapeauté par la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent. La ferme AGAT, les Irisés, Les Luciennes – ferme florale, Productions Front d’bœuf, les Serres du Belvédère et la ferme Vue d’en haut sont les six participants.

« C’est un projet d’innovation sociale et le seul incubateur du genre au Québec. Il compte trois cohortes au total. Ça permet un grand soutien financier avec une bourse de 5 000 $ du Fonds Desjardins et jusqu’à 3 000 $ en suppléments sont offerts par Agriconseils. Les participants ont aussi un montant pour aller chercher des formations ajustées à leurs besoins », exprime la chargée de projet pour « Le Germoir, parcours d’incubation », Catherine Bourgault.  

L’incubateur est d’une durée de 2 ans et demi et d’une valeur de 15 750 $. Il comprend des conseils agricoles, de la formation, un profil de personnalité, du mentorat de la part d’un entrepreneur agricole de la région, du réseautage, un soutien à l’établissement et un suivi pendant et après l’incubation.

« Nous offrons un parcours personnalisé pour que les participants puissent rester sur leur ferme. Nous voulons axer sur l’autonomie alimentaire au Bas-Saint-Laurent et pour cela, ça prend de la relève qui réussit parce que plusieurs partent à la retraite.  Nous parlons de relève, mais ça peut être pour quelqu’un à la retraite qui veut démarrer un projet », explique madame Bourgault.

Selon la chargée de projet, les agriculteurs de la première cohorte apprécient la visibilité que leur offre « Le Germoir, parcours d’incubation ».

La propriétaire des Serres du belvédère de Saint-Narcisse-de-Rimouski, Karine Lizotte, en est à sa première année en activité. Elle n’a pas hésité à intégrer le parcours d’incubation.

« Tous les critères me correspondaient. J’ai écouté la petite voix en moi et j’avais confiance d’être choisie. Pour tout ce qui est de la gestion, je viens de loin. C’est donc vraiment complet et parfait pour moi.  Jusqu’à maintenant, ils sont très respectueux de nos horaires et je trouve que l’accès est facile », dit-elle.

Après une carrière comme orthopédagogue, la maman de cinq enfants a décidé de se lancer en affaires.

« Pour l’instant, je produis des tomates et des concombres. Je suis déjà installée pour avoir une deuxième serre. Je veux profiter de l’incubateur pour me guider dans le temps. Je pense développer ce projet l’automne prochain avec mes guides et mentors. Je suis bien entourée, mais ça vient m’offrir un réseau encore plus grand pour partir sur du solide », affirme Karine Lizotte.

Quatre entreprises agricoles faisaient partie de la première cohorte. Les inscriptions pour la troisième se poursuivent jusqu’au 30 septembre. Il est possible de communiquer avec Catherine Bourgault à incubateur@tcbbsl.org ou au 418-509-2141 pour plus de détails.

La première d’une série de quatre vidéos pour mettre à l’honneur les participants des deux premières cohortes est disponible au https://tcbbsl.org/incubateur/.

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