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25 septembre 2023

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

La pièce d’été du Théâtre du Bic en livre

La pièce d’été du Théâtre du Bic en livre

©Photo : gracieuseté

La distribution de la pièce et l’autrice Stéphanie Labbé lors du lancement.

L’autrice Stéphanie Labbé a lancé cet été le livre de sa pièce « Et puis par la fenêtre, nous pourrons voir les champs », qui était présentée au Théâtre du Bic jusqu’au 12 août.

L’histoire de la pièce se déroule sur une ferme et met en vedette six personnages, dont la famille avec les deux parents et leurs trois enfants qui approchent la quarantaine. Lorsque Stéphanie Labbé a commencé à travailler sur son texte, son point de départ était la maladie d’Alzheimer et son impact dans une famille.

« Je suis partie des petites fins du monde qui arrivent dans une famille, qui nous bouleverse et qui nous change. L’impact de ces événements bouleversants sur l’amour qu’on ressent les uns envers les autres. Par après, dans mon processus d’écriture, j’ai eu envie de placer mon histoire dans une famille issue de l’agriculture. Le lieu a même une résonance sur les thématiques. Ce n’est pas anodin de situer ma pièce sur une ferme, avec toutes les problématiques qui accompagnent le milieu agricole. »

Dans la même optique, elle souhaite que ceux et celles qui assistent à la pièce ou encore qui en lisent le livre se souviennent qu’il est possible de survivre à tout et que la famille est quelque chose de précieux et d’essentiel.

La littérature face au théâtre

Si les éléments à retenir sont les mêmes d’un médium à l’autre, Stéphanie Labbé explique que la différence entre les deux repose entre autres sur le rythme.

« Le théâtre est un art vivant. Voir la pièce permet de découvrir une dimension qu’il n’y a pas dans le livre, tandis que dans le livre, tu peux t’imaginer les personnages. Il y a eu des coupures lorsque nous avons monté le spectacle pour une question de rythme, donc il y a des bouts et des répliques du livre qu’on ne retrouve pas sur scène. Ça va très vite sur scène. Parfois on parle en même temps et c’est voulu : c’est pour créer une dynamique familiale réaliste, donc quand on lit le livre après, ça permet de le lire avec plus de calme et de voir tout ce qui se dit vraiment, sans en perdre aucune couche. »

Elle ajoute que chacun des acteurs correspond aux personnages qu’elle a créés.

« Ils sont vraiment extraordinaires. Je dirais que j’ai écrit en pensant à Danielle Proulx et que dans ma tête, Diane c’est Danielle, mais Henri, Michel-Maxime, Nicolas et Marie-Hélène ont tous ajouté une dimension aux personnages que j’ai créés et ils les ont rendus plus riches, alors je ne voudrais pas d’autres acteurs pour jouer ma pièce. Ils se sont approprié les personnages et ils les ont emmenés plus loin. La metteuse en scène, Gabrielle Lessard, a effectué un travail incroyable. Elle a amené le texte encore plus loin. Je dis même qu’elle a sublimé mon texte. »

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