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27 septembre 2023

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Une deuxième cohorte d’étudiants de médecine bien accueillis

Une deuxième cohorte d’étudiants de médecine bien accueillis

©Photo : gracieuseté

La deuxième cohorte d’étudiants de médecine.

21 nouveaux étudiants viennent de débuter leurs parcours au doctorat en médecine de l’Université Laval à Rimouski, devenant ainsi la deuxième cohorte du programme, qui a débuté l’an dernier avec 18 étudiants.

Encore cette année, des efforts importants ont été déployés pour favoriser l’intégration de ces 21 futurs médecins dans leur nouveau milieu. L’idée étant de leur offrir une expérience étudiante agréable, de sorte qu’ils aient envie de revenir s’établir en région pour y pratiquer la médecine, une fois leurs études terminées. La rétention de médecin en région étant au cœur du projet Aventure médecine.

« L’an dernier, nous avons accueilli les étudiants une semaine avant le début officiel des cours. L’équipe de l’Université Laval avait vu à leur intégration avec l’UQAR. Cette année, ce sont les étudiants de deuxième année qui ont accueilli la première cohorte, ce qui leur a permis de créer des liens très tôt et de former une dynamique familiale rapidement », explique la vice-doyenne adjointe du site de formation de Rimouski, la docteure Gabrielle Gagnon.

« On les accompagne depuis que nous savons qu’ils ont été admis, surtout avec la pénurie de logements qui peut compliquer les choses. Nous leur avons donné les adresses que nous avions, nous leur avons offert notre aide pour qu’ils aient tous un chez-soi et les étudiants de deuxième année se sont aussi mis là-dessus pour les aider et ils se sont contactés par Facebook, alors ils avaient déjà eu des contacts avant leur arrivée, ce qui a rendu le tout moins stressant pour les étudiants de la deuxième cohorte », ajoute la docteure Gagnon qui souligne que les étudiants de médecine se sont tous trouvé un logement.

Des Rimouskois et des Rimouskoises d’adoption

Encore cette année, très peu d’attention, voire pas du tout, est accordée au lieu d’origine des étudiants.

« Ce sont encore tous des Rimouskois d’adoption. L’année dernière on avait fait le pari de les intégrer correctement et de leur montrer que la région pouvait vraiment être un beau milieu et ça n’a pas pris trois mois pour que les étudiants soient acclimatés. Ils n’avaient plus du tout de récrimination par rapport à la région. Ils ont profité du plein air, ce sont fait des amis en dehors des cours et il y en a même qui sont devenus propriétaires fonciers, vraiment ils se sont bien intégrés, donc le pari est réussi de ce côté-là. »

Elle mentionne que ceux et celles qui appréhendent de venir étudier dans la région ne font pas pour autant preuve de mauvaise volonté. Il s’agit d’un changement considérable pour des étudiants qui sont parfois très jeunes.

« C’est un nouveau milieu et il faut penser qu’il y en a qui ont 17 ans et 18 ans. Lorsqu’ils arrivent, ils quittent la maison pour la première fois et au lieu de s’en aller à 50 kilomètres de la maison, ils s’en vont à 500 kilomètres. C’est un peu stressant, ils sont démunis parce qu’ils sont jeunes. On a eu des appels d’étudiants qui nous disaient que leur réfrigérateur venait de les lâcher et ils ne savaient pas quoi faire. Ils n’ont pas encore de réseau ici, alors rapidement ils deviennent une famille, ils s’entraident énormément et réussissent très bien. »

Du soutien et des outils pour apprendre

Les étudiants de médecine peuvent non seulement bénéficier d’un bon réseau de soutien dès leur admission, mais ils peuvent aussi bénéficier de nouvelles installations à la fine pointe de la technologie et d’un encadrement de choix.

« Comme on fait beaucoup d’expositions cliniques ici, ils peuvent vraiment voir ce qu’ils ont appris dans les cours, donc ça permet de mieux comprendre les concepts plus complexes. Ils osent poser des questions parce qu’ils voient les cliniciennes dans les corridors. On reconnait aussi les étudiants et on fait des activités pour les mélanger avec les médecins afin qu’ils se sentent à l’aise et qu’ils posent leur question, alors je pense que l’apprentissage est de haute qualité. »

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