« Paysages sonores » : à la découverte des cinéastes

BALADO

©gracieuseté - Le Laurentien

Le balado « Paysages sonores » est disponible sur les plateformes d’écoute.

Le centre de production Paraloeil présente la nouvelle série balado « Paysages sonores » qui vise à mettre en lumière les cinéastes. Chaque épisode propose une rencontre entre un cinéaste du Bas-Saint-Laurent et un autre d’ailleurs au Québec.

La série de 10 épisodes est réalisée par Guillaume Monette. Elle offre des moments articulés autour du cinéma, du territoire bas-laurentien et de la vie.

« Nous avons fait de ce projet quelque chose de très épuré et de très peu interventionniste. Nous laissons les cinéastes se découvrir parce que la plupart ne se connaissaient pas. Nous laissons aussi les malaises et les silences s’installer. C’est très naturel. Ça s’inscrit dans le parcours d’un bout de territoire », mentionne la productrice déléguée et scénariste de « Paysages sonores », Stéphanie Morin.

Certains participants ont choisi de faire ce parcours à pied, d’autres en voiture et d’autres en bateau, toujours au Bas-Saint-Laurent. Les deux réalisateurs découvrent une partie du territoire de la région en échangeant.

« Ce sont plusieurs belles aventures qui nous donnent une série de paysages sonores différents, mais aussi des conversations qui sont hyper différentes. Même si les cinéastes ne connaissaient pas leur vis-à-vis, nous découvrons que les réalisations faites par l’autre sont un liant clair sur leurs personnalités, leurs intérêts et leurs curiosités. Ça a donné des conversations très riches parce qu’ils se retrouvent sans même se connaître », explique Stéphanie Morin.

Les cinéastes ont tous trouvé des thèmes sur lesquels ils se rejoignent. La productrice déléguée et scénariste s’est sentie privilégiée d’assister à des rencontres improbables, dont celle entre Robert Morin et Boris Firquet.

« Boris Firquet est à Matane et c’est un flyé de la conception visuelle. On se rend compte que Robert Morin a aussi ce petit côté flyé de la conception visuelle et qu’il a aussi habité Matane à une certaine époque. Ce sont des choses que nous ne savions pas. Nous voulions garder une pureté dans la rencontre et je pense que c’est un pari que nous avons gagné », dit-elle.

Avec ce projet initié par Paraloeil, Stéphanie Morin et Guillaume Monette ont voulu rendre accessible l’art cinématographique et offrir une meilleure compréhension du processus de création.

Un épisode de « Paysages sonores » est lancé tous les mardis sur les plateformes d’écoute. La série et des moments captés pendant les tournages sont aussi disponibles au balado.paraloeil.com.

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